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MAHİR ARMAVIBHANGA
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pour identiques vāna, le véhicule, le moyen de transport, et upănah « la chaussure >> Après avoir cité le texte du Devatāsūtra où il n'est question que du don de yāna, ky ajoute comme une sorte de glose «(le yanada), c'est celui qui donne une paire de chaussures » Et la citation du Cakravartı sūtra réunit aussi et mrt aussi sur la même ligne les deux catégories de dons TP, Chg font de même, la liste qu'ils donnent des dıx avantages afférents est très voisine de Kv, et de plus ils sont d'accord pour introduire « la multitude des serviteurs » (comme au & suivant de Kv)
T et Cht constituent un groupe à part, ils ont, au lieu de la rubrique unique, deux rubriques différentes pour le « chicule » et pour la « chaussure » Ils sont aussi d'accord pour la disposition de ces deux rubriques dans l'ensemble ils intercalent après la « bannière » et le « vêtement » les trois dons de « fleur », « guirlande », << lampe », « parfum » – que Ky place plus bas LXXIII sqq. - ajoutent deux rubriques qui manquent à Ky: « musique instrumentale » « édification de stūpa » -- puis ont siège (Ky LXVII) – chaussure – vase (ky LIVIII), nourriture (Ky LXIX) - Véhicule – suivi comme dans Kv par « résidence » et « breuvage ». Dans T la liste d'avantages pour le don de chaussures est jamais les montures (béon = yāna, vāhana) ne manquent, – les pieds sont bien d'aplomb, - en route, on est solide à la marche, - le corps ne fatigue pas, - en marche, ni épine, ni gravier, ni lesson ne blessent le pied, on obtient les pouvoirs magiques (rju 'phrul=rddhipuda); - on a les honneurs, - on a de grandes jouissances, on arrive vite au Parınırvāna
Cht a en regard on a le prestige, on cst un modèle, - éléphants et chevaux ne manquent pas, - on est solide à la marche, – le corps n'a pas de fatigue, - on marche sans se faire de mal, – pas d'épinus ni de cailloux, – pouvoirs magiques au complet, - serviteurs en abondance = TP el Chg), ciel, - Parinirvana
Pour l'autre rubrique, T błon=yāna et vāhana , Cht si on fait un don d'éléphant, de cheval, de char, de véhicule au Bouddha et à la communauté, T donne comme listo d'avantages pieds mignons, - pieds bien plantés; - en marche, pas de fatigue, plaisir ; -- pas d'ennemis nombreux , - pouvoirs magiques, - jamais aucun manque de véhicules (montures), - honneurs, - ciel ; - Parınırāna Cht a parallèlement pieds souples, - prestige total, – corps sans fatigue, - bien-être sans maladie ; - absence d'inimitiés, - pouvoirs magiques, - serviteurs nombreux (cf alinéa précédent), - aspect qui ravit hommes et dieux , - ciel, – Parınırvāna
Le poème houtchéen K s'interrompt au début de la rubrique pannāk (= upānah, chaussure)
Pour le mérite particulier attaché au don de chaussures, cf entre autres le jātaka de Sankha (no 142 du Jātaha palı)
Bb a, comme Kv et son groupe, réuni les deux rubriques dans un seul développement auquel il consacre deux panneaux, 150 et 151 Au 150, sur le demi-panneau de droite, Kern avait cru lire l'inscription CHATRADĀNA, et sur celui de gauche, il n'avait pu déchiffrer que les trois syllabes MAHĀNA M Krom a démontré l'inexactilude de ces lectures sans leur substituer rien de positif « Il semble improbable, dit-il, que cette inscription soit chatradūna, puisque sur le relief qui l'accompagne on ne voit pas de parasol » Des quatre caractères, seul le second, t, est net, ce qui est au-dessous semble être un u plutôt qu'un r Le troisième ressemble à un n, le quatrième à un s avec un virāma (ou un ā). L'ensemble reste obscur Pour la formule de gauche, je préfère garder la première lecture de Kern, mahārāja, plutôt que la seconde (mahāna] Mais ce n'est pas la fin de l'inscription, trois ou quatre lettres indistinctes suivent, suivies à la