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KIRVAVIBHAVGOPADESA fait ne se fait au moyen du corps qui vient du père et de la mère. Il le montre. Quand je demeurais dans la maison de famille, dit-il, je ne m'étais pas encore Illuminé à une seule Loi. – Donc ce n'est pas le corps né du père et de la mère qui est le Bouddha. - Mais quand, à l'âge de vingt-neuf ans, je suis sorti de la maison de famille, ceux qui recherchent la Loi par la peine ont été amenés à la stupéfaction par ma pratique des actes pénibles Et pourtant je n'ai pas acquis par cette peine une seule Loi. Il faut se reporter au Romaharşaniya sūtra pour se faire une idée de cette pratique des actes pénibles. — Six ans j'ai pratiqué les actes pénibles, et je n'ai pas acquis par là une seule Loi Et ensuite j'ai pris un repas, mon corps a retrouvé de la force, et alors, le quinzième jour du mois de Vaišākha, qui est la pleine lune, assis au pied de l'arbre de l'Illumination, j'ai obtenu l'Illumination intégrale et sans supérieure. Et j'allai à Bénarės, et j'y mis en branle la Roue de la Loi. C'est cette loi qui donne la possession du fruit. . Pour cette raison encore, le corps du Tathāgata, c'est la Loi.
Comme on lit dans le Vinaya La tante du Très Saint s'adressa au Très Saint en disant Vivez longtemps ! Le Très Saint lui dit: Tu ne devras plus, Gautami, me parler ainsi. Elle lui dit Alors comment faut-il s'adresser au Très Saint ? Le Très Saint lui dit Il faut dire : Que la Loi du Très Saint dure longtemps ! Il montre ceci : Il n'y a rien de définitif au moyen de ce corps qui nait du père et de la mère, donc que mon corps de Loi vive longtemps. Les milliers d'actes pénibles que j'ai accomplis au cours de la Transmigration, c'était en vue de la Loi absolument Pour cette raison encore le corps du Très Saint. Il est dit dans le MahāParinirvānasūtra Les dieux sont arrivés, 0 Ananda, prenant des poudres de santal célestes et des fleurs célestes de māndārava .. O Ananda, c'est ainsi que le Tathāgata est honoré, respecté, vénéré, adoré. Celui qui se comporte sans négligence, 0 Ananda, dans ma doctrine, qui fait.. , qui maintient la Loi, c'est celui-là qui m'honore, me respecte, me vénère, m'adore. Par là il montre Les Mendiants et les Mendiantes, les laics et les laiques de Kāśyapa le Parfait Illuminé ont honoré ses reliques corporelles, mais n'ont pas maintenu sa Loi, et à la fin sa Loi a disparu. Il faut compléter de même [ma Loi] doit être honorée ; elle est mon corps Il montre : Après mon Parinirvāna, ce que vous devrez faire, ce sera d'honorer la Loi , La Loi est le corps des Tathāgatas. Et dans le Mahā Parinirvāna le Saint Ananda demanda : Quand le