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LA GRANDE CLASSIFICATION DES ACTES
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Jusqu'au Faite de l'Existence en haut, en bas jusqu'à l'enfer Avici, en travers... innombrables sont les plans du Monde , dans l'ensemble des dieux, des Asuras, des hommes, des Serpents, des Fantômes qui le remplissent, leurs douleurs, je les prends pour moi, et qu'ils soient heureux!
Sur cette pensée, il fit de tout son être adoration à son père et à sa mère, il se proslerna et prononça un Væu. Partout où je viendrai à naitre, puissé-je pratiquer l'obéissance à mes parents' Et tous les ètres, quels qu'ils soient, qui reviennent naitre dans un enfer personnel, pour leur bien à tous je reste ici Et tous ceux qui dans le monde sont en Union et délivrés, hommage à eux ! Qu'ils me protègent. Et ayant ainsi parlé, il demeura là comme homme infernal. Et il prononça encore un autre veu
Que, à partir de l'enfer Avici jusqu'au Faite de l'Existence, les êtres qui sont liés par les chaines des transmigrations et des Destinations, goûtent tous au bonheur conforme à la Loi, et touchent ensuite au Nirvāņa qui n'a ni vieillesse ni déchéance !
Et dès lors la roue resta tout le temps en l'air sans lui toucher la tête. Et pendant tout ce temps sa mère bénit son fils. Si j'ai quelque fruit de mérite pour avoir donné l'aumône, ou pratiqué la morale, ou exercé la continence, ou m'être dévouée à mon époux, que, par ce fruit de mérite, mon fils, quelque part qu'il soit, n'ait pas de mal' Et grâce à cela il fut en paix.
b) Comme dans le Syāma jātaka, le jeune Syāma percé d'une flèche empoisonnée, la bénédiction prononcée par son père et sa mère fait que le trait sort de la plaie, que le poison est aboli, et que le mort ressuscite Ici encore (grâce à cette bénédiction) tout finit bien - Comme Sāriputra le déclare dans le Dhanamjayasūtra, à (Vajra?) Rājagrha . Le brahmane, son père et sa mère, également honorés, régulièrement vénérés, ont pour lui un sentiment attendri dans leur ceur bienveillant Leur fils (les sert) vertueusement, selon la Loi, il ne fait jamais un acte mauvais. Tout le Sūtra est à citer – Et encore comme le Très Saint a dit dans le Sivālaka sūtra O fils d'un chef de famille ! le père et la mère, qui ont reçu (de leur fils) cinq sortes de services, lui rendent cinq services en retour. Et, ô fils d'un chef de famille' quand un être humain est tendrement aimé de son pere et de sa mère, on peut lui prédire la fortune
c) Ainsi (Maitrāyajña), alimenté de tendresse, finit son temps avant l'achèvement des soixante mille années.