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LA GRANDE CLASSIFICATION DES ACTES
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donne des coups de poing ou des soufflets; faire l'éloge des coups de poing et des soufflets; être content du fait qu'on en donne; faire souffrir son père et sa mère dans leur corps et leur esprit, et de même à l'égard d'autres, religieux, hommes de vertu, troubler leur esprit; être content de la maladie d'un ennemi; être mécontent du rétablissement d'un ennemi, donner à des malades ce qui n'est pas un remède ou leur donner des aliments indigestes. Tel est l'acte qui aboutit à beaucoup de maladies.
IV. Quel est l'Acte qui aboutit à peu de maladies? Réponse C'est renoncer à donner des coups de poing ou des gifles; encourager à y renoncer, louer ceux qui y renoncent; les approuver avec joie ; servi son père et sa mère quand ils sont souffrants, et aussi d'autres encore, chefs de famille et religieux dans les ordres; n'être pas content de la maladie d'un ennemi; être content de son rétablissement; donner des remèdes et aussi des aliments digestibles. Tel est l'Acte qui aboutit a peu de maladies.
V. Quel est l'Acte qui aboutit à être disgracieux Réponse La colère; la rancune; la dissimulation, le mordant, dire du mal de son père et de sa mère et d'autres encore, chefs de familles, religieux dans les ordres, enfants, vieillards; ne pas tenir propre le sol des cours de stupa, des maisons à caitya, des monastères; détruire les lampes des stūpas et des images saintes, tourner en dérision les êtres disgraciés, avoir un comportement déshonnête. Tel est l'Acte qui aboutit à être disgracieux.
VI. Quel est l'Acte qui aboutit à être gracieux Réponse : L'absence de colère, de rancune, de dissimulation, de mordant, donner des étoffes; donner du plâtre pour les stūpas, les maisons à caitya; donner des vases d'or, donner de l'enduit parfumé; donner des ornements, dire du bien de son père et de sa mère, dire du bien des saints vertueux; balayer les cours de stūpas et les monastères; balayer constamment les maisons [à caitya]; ne pas tourner en dérision les êtres disgraciés et d'autres encore, enfants, vieillards; avoir un comportement honnête
a) Ainsi le saint Sundara Nanda avait, au temps de Krakucchanda le Bouddha complètement illuminé, donné à la communauté des Mendiants un bain de vapeur, et, en les voyant, il avait eu une pensée de piété. Et de plus il avait donné au stupa d'un Bouddha-poursoi une couche d'orpiment, et, en le voyant, il avait eu encore une pensée de piété. Et de plus, pendant qu'on faisait un stūpa, il avait