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MAHIKARMAVIBHANGA
istānām dharmänäm mahābhogaś ca bhavati. svargesüpapadyate'. kşipram ca parinirvāti.
a) Atra Karnesumanasya pūrvajanmani prasāde jāte ekaikapuspapradanasya vipako vaktavyah. yatha sa eva āha'.
ekapuspapradanena asitikalpakotayaḥ
durgatim nābhijānāmi buddhapūjāya' tat phalam
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ime dasa guna muktapuspapradanasya
LXXV. katame dasa guna dipapradanasya. ucyate. pradipabhūto bhavati lokasya. märhsacaksur nasyati. divyacaksuḥ prädurbhavati avidyandhakaram vidhamati'. jñānāloka utpadyate. kusalākusalān dharman kṣipram prajñaya pratividhyati. samsire samsarato 'vidyandhakuro na bhavati. mahābhogas ca bhavati. svargeşüpapadyate". kşipram ca parinirvāti.
1. B svarge copao.
2 A alra svamanasja püreo prasādajāte naskap B prasādo jāvale
3 A yathā sārthavahah
4 A pūjāvā, В pujasya. B om la formule finale ime etc Karnesumana raconte luimême son avadāna dans le recueil que j'ai déjà cité plusieurs fois et qui est incorporé dans le Vinaya des Mulasarvāstivādins, Tok XVII, 4, 67 et trad à part XIV, 6, 14a Lors d'une fête de stupa, quand la foule faisait des offrandes, il n'avait, lui, qu'une fleur à l'oreille, il la prit, la posa sur le stūpa et fit le vœu de devenir Bouddha «< Pour avoir donné une fleur, pendant cent kotis d'années (Fa hou cent mille années), j'ai cu le bonheur complet chez les dieux, et le restant de mérite m'a valu le Nirvana »> On voit que le vers de Kv ne répond pas exactement aux deux versions chinoises, il semble que l'une et l'autre avaient lu satao au lieu de 'siti
Toutes les versions sont à peu près d'accord sur cette rubrique (T, T2, Chg, K) Cht introduit ici <«< il est sans pareil dans le monde, . il va naître dans les dix directions dans les terres puies et voir les Bouddhas » Il semble qu'on retrouve dans cette version le hsantijatim gacchati do Kv A (p 100, n 6), transformé en ksetrajatim sans doute.
Bb a un panneau pour ce §, le no 152, l'inscription de la scène à droite avait été mal luc par Kern dharmajavada. M. Krom, une fois de plus, a rectifié PUSPADANA, le relief montre en effet « un hommage de fleurs à un temple » ; le demi-panneau de gauche est le ciel, comme le marque l'inscription SVARGA. Mais, comme l'observe M Krom, il n'y a rien de céleste dans les personnages représentés, ils ont l'air de simples habitants de la terre » Il semble que le sculpteur, sans tenir compte de l'inscription, a illustré une fois de plus le mahābhoga (= bhogi) du texte, car c'en est bien l'image stéréotypéo
5 B dasānusamsa
6 A om nasyatı et duyacaksuh
7 B vagacchati
8. B svarge cop".