Book Title: Collected Articles Of LA Schwarzschild On Indo Aryan 1953 1979
Author(s): Royce Wiles
Publisher: Australian National University

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Page 41
________________ 246 ANNÉE 1957 krit, et ce qui restait en moyen indien des nutres parties de l'ancienne flexion du pronom démonstratif de l'objet rapproché, e. le locatif pluriel es möhärīstri jaina). esim (mabarasti), l'instrumental du singulier (mübaras) ne ressemblait que trop aux formes correspoudantes de l'ancienne flexion detail : loc. pl. cete, instr.sg. masc. ce mahnisi). Tout isolées qu'elles étaient du reste de la flexion de ce pronom, i.e. ) ees formes e, , ete, étaient bien aples à donner l'idée d'un pronom eles dérivés d'ad étaient portés à faire la même impression. Il y avait en outre l'adverbe très fréquent sanskrit mom > prakrit ) ainsi, qui laissait deviner un même thème pronominal probablement par l'analyse inconsciente de la part des parlants: theme to jane thème ja, ... ) theme Quelques-uns des mots qu'on essayait d'éclaircir jusqu'ici par le védiquenya (selon Pischol) 10 ou par la syncope de la deuxième syllabe du mot raw) ainsi - selon loerulo) 07 s'espliquent avec plus de vraisemblance comme des dérivés de renouveau pronom Plusieurs d'entre ces mots paraissent déjà dans les parties les plus archiques da canon jain : vilaya. fem. m ye d'une telle ifrandeur, www si fins, mahliyo si richos, c si grand» (-radila est ramené à sensorit t he ce qui a ero, ce qui est grand dans tous les livres qui font autorité, e. g. Boca, 'Tudo-dryer. p. 04). Une forme primitive en syi-semble impossible pour ces mots qui ont l'air tres moderne. Le deuxième élément est évidemment de for mation prakritique dans le cas d'erdele et d'auhalya (sullise prakritique), re qui rend tres probable que le premier élément est lui aussi d'origine moyen indienne et que c'est donc le thème pronominalequi s'est si largement étendu en moyen indien, plutot que l'ancien ayi-, moribond dès le ligveda. Les adjertils pronominaux teada, jeres grands combien grand relatif) dont se sert Hemacandra, www.palarie VIII, 56, "lo-rallhaye combien grand qui devait donner le marathe lovelt, de même qu'une foule d'autres qu'on trouve déjà en mäharas!jnina : kemahilaya de quelle grandeurs, forwahihiya combien riches, etc., ont été crées sous l'influence analogique des mots rorrespondants composés à l'aide du theme La théorie de l'ischel sur pkl. crime de tel aspects, el kerise de QUELQUES ADVERBES PRONOMINAUX DU MOYEN INDIEN 247 quel aspects est elle aussi absolument invraisemblable, comme vient de l'indiquer M. Edgerton ( Pischel 13 has a highly implausible explanation of Geiger (101 $ 11 a less implausible one. Au lieu de supposer des formes primitives ayadri, "kadrs comme le fait Pischel, il vaudrait mieux prendre pour base le sanskrit drie de tel aspect, kadrée de quel aspects comme l'avait déjà fait Geiger. Idrs a donné Tri (qu'on trouve dans la sauraseni des drames), mais dans la plupart des parlers moyen-indiens on emploie des formes en -:edila Asoka: Shabbisgarhi, Mansehra); prakrit de Niya, atrisa; ardhamagadbi, määrästrijaina, maharastri, parfois même sauraseni eris, keris. Le changement de l' d'idria en e l est probablement du à l'influence de ce même thème pronominal -, et alors brins a pris la place de krise, etc., sous l'influence analogique du moteris. Par la force du système cette série de mots s'est étendue en moyen indien, et c'est donc là qu'il faut chercher l'origine des adjectifs teddaha, daha de tel aspect, etc., cités par Vararuci IV. 15 (le consonantisme de ces mots reste difficile à expliquer). Faire remonter au védique des formes d'aspect aussi moderne qu'eddahe semble aussi impossible que dans le cas d'emahalaya, etc., cité plus baut. Il faut probablement ranger sous la même rubrique des mots comme maiya sfant (ardha-magadhi, qui vient d'iyati yarika • pronominal eterm> avriya), d'où le composé ardha-mangadhi al-khutto 22) tlant de fois, et kenalyn combiens, peut-etre faudrait-il y ajouter lorecien et keranciram depuis quand , bien que ces derniers soient plus douleur. L'histoire de l'extension de l'edu pronom démonstratif est assez longue : les langues modernes en sont encore témoin: e. g. awadhi moderne eto, jefen, etc., adjectifs de quantité, bengali moderne eta, eto, etc. Cette extension de l'e- s'explique peut-elre par le fait que le thème pronominals de l'objet rapproché, e, appuyé qu'il était par l'adverbe era(w) ainsis s'employait avec un sens beaucoup plus énergique que les pronoms qui exprimaient l'éloignement, l'interrogation, etc. En fin de compte il est clair que la théorie védique de Pischel est à rejeter pour tous les mots qu'on vient de passer en revue. Il serait donc vain de chercher des origines lointaines pour les variantes taiga alors, joyi, elc., de la mabärästri. Comme la - 63 -

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