Book Title: Collected Articles Of LA Schwarzschild On Indo Aryan 1953 1979
Author(s): Royce Wiles
Publisher: Australian National University

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Page 42
________________ 248 ANNÉE 1957 plupart des dérivés pronominaus elles s'éclaircissent mieux à la lumière des réfections du système pronominal en moyen indien. Il semble bien que ce soient les adverbes de nombre kaikati, lai <luti, jaiyati: e combiens, tant, combien qui ont servi de modele. Les textes mayen-indien démontrent nettement que kai kali tnit bien vivant el appuyé par des composés kui ketici quelque, quelqu'unn, kaittha (en mihiristrijaina) combien de foisin, kairaya, katanya< katipaya; bainha, c. pali katipatha: korribe-katividade combien d'espèces. On trouve même en mübarastri jaina et en mairstri un adjectif kalye (formé sans doute sur kai-katicità l'aide du suflise svarthena) qui se présente surtout dans des locations à sens temporel: vion diyen dans quelques jours, Parimaariya 36.97, cité par le Privadamahamaro; kuhim divehi primariu devin NandaSunawain nen quelques jours il épousa les reines Nandi et Sunanda et d'autres, dans le Primaria de Svayambhudeva, 11.8, 7. l'espression était donc encore bien vivante en apableraria. C'est probablement en partant de cet adjectif kit rens temporel et de bainha combien de fois que s'est étendue l'analogie qui a changé kuya quand en bilyen mabarastri, d'ous aussi torty alors et jy quando. Il y a quelques autres mots qui sont venus à l'appui de celle réfection analogique - il y a d'abord l'adjectif prakritina skr. katama quel (cf. sanskrit bouddhique katima, pali kotima: skr. -au est devenu ima dans ce mot par la substitution des soilises tas) (d. caramele dernier a devenu cart en moyen indien). Il y avait aussi probablement un mot moyen indien "Kant quels skr. kalan, sanskrit bouddhique ki . Il ne faut pas oublier l'influence des adjectifs pronominaux qu'on vient de citer plus baut, et qui se terminent paralyd, e. hewiya dins la formule fréquente de la langue canonique keriyan kalau pour combien de temps. Le vocalisme de la série fai(y) alors de la margine, plus distinctif que celui des autres dialectes, -a) qui se prétait à pas mal de confusionsavait donc toutes les chances de survivre et de faire souche en moyen indien. On retrouve les variantes folya, ele, de la määrästrien apabhramia, mais on y ajouté des désinences, surtout celles du génitif pluriel. C'est ainsi qu'on trouve dans le Pailmacariu de QUELQUES ADVERBES PROROMINUX DU MOYEN INDIEN 249 Svayambhudeva taiyakwe, taiyako alors, à côté du simple jain quand; or la désinence du génitif pluriel des noms en dans ce texte est souvent . Il en est de même dans les textes de la grande époque de l'apabhramba des digambaras, surtout dans les couvres de Puspadania : les adverbes de temps s'y terminent presque toujours par hj, bien que-huy, désinence du génitif pluriel, y soit déjà moins usuel que chez Svayambhudeva. La Bhavaalalaha se sert de la yahay alors, kayahaw quand ?n; le génitif pluriel des noms en y est caractérisé par la désinence-haw. Il y a quelques formes aberrantes où l'on peut voir l'influence du locatif singulier du pronom démonstratif de l'objet éloigné, takin, devenu adverbe de lieu- , parfois alors»: taiyahine dans le drapilapratibhoda de Somaprabha. On s'est servi aussi des formes courtes ( janya, etc., en apabhramsa, mais parfois elles ont perdu la voyelle finale sous l'influence de l'analogie de jai <yadi esis, indiquée par Alsdorf. L'apabhramla tardif nous laisse déjà entrevoir le développement ultérieur des adverbes de temps dans les langues néo-aryennes. Parfois l'adverbe de temps y est associé au nom kale à re temps . Samlesarske jaiya kali quand. Ce sont probablement ces composés qui nous ont donné les alverbes de temps en kašmiri - teli, yeli, etc., alors, quand», qu'on trouve dès les textes anciens du kašmiri (Lalld-rakyani), et peut etre aussi les adverbes du nepali, kaile on kailhe, taile, etc., mais cette étymologie reste douteuse, car la présence d'une (cf. la forme ancienne takile) donne de l'appui à l'élymologie de Turner 16): taile<labialai<lamin kile. Les terminaisons ajoutées aux adverbes de temps en apabhramsa semblent avoir disparu complètement dans l'évolution vers les langues modernes, quand la langue populaire commençait à se servir de plus en plus de post-positions au lieu de désinences : le Sandelarisaka a donc kaiyalaggi depuis quand ? (v. 199). La série taisyä, etc., a probablement survécu dans plusieurs langues néo-aryennes : bengali jai, tai quand, alors»; S. R. Chatterji suggire pourtant une autre explication pour ces mots : skr.yadithi, tada + . Les mots marathes faim, kaim, jain alors quand , quands, remontent sans doute à uya, ele. Somme toute les langues néo-aryennes semblent avoir préféré CORLY-3 .65 -

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