Book Title: Ardhamagadhi Ayadanda
Author(s): Colette Caillat
Publisher: Colette Caillat

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Page 10
________________ COLETTE CAILLAT Il est probable que T (49) retrouve le même réfléchi dans Sùy 1.2.3.9 (=151a-b). Plus ancienne, la Cu avait rappelé les deux valeurs possibles d'ayadanda. Tout en expliquant que les méchants, "engagés dans des violences contre autrui, s'infligent des violences à eux-mêmes aussi , elle cite l'autre interprétation: "il ne leur échoit ni ce monde-ci ni l'autre monde; ainsi, ils lèsent l'atman", autrement dit, le jīva Telles sont les explications proposées par Cú et T. Certes, le détail des interprétations paraît ne pas être en tous points définitif ou assuré. Il reste que, sauf une exception, ayadanda est tenu pour la contrepartie amg. de sk. atmadanda, et que, selon Cu et T, le terme s'applique à celui qui lèse un ou des ātman (jiva) - parfois, semble-t-il, des jīva extérieurs à l'individu malfaisant, mais en général, bien plutôt son jiva personnel, son propre atman. Les ctt paraissent pencher pour cette dernière interprétation, qui souligne les conséquences néfastes pour leur auteur lui-même des crimes qu'il aura commis: tout agresseur cause, à terme, sa propre perte, comme l'enseigne la loi universelle de la rétribution des actes. 28. Para-danda-pravytta åtmanam api dandayanti, Cu 72. 29. Athava na tesim imo logo na para-logo, tenâtmanam dandayanti, ib. (cité BSS 74).

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