Book Title: La Legende De Santideva Author(s): J W De Jong Publisher: J W De Jong View full book textPage 3
________________ LA LÉGENDE DE SANTIDEVA 163 erreurs.10 Selon cette recension de la légende, Sāntideva naquit dans le Sud comme fils du roi Kalyāṇavarman du Surāṣtra. 11 Il fut appelé Sāntivarman. L'ouvrage de Tāranātha fut édité et traduit par Anton Schiefner.12 Mlle Pezzali reproduit le texte de Schiefner, en y apportant quelques erreurs.18 L'édition de Schiefner repose sur quatre manuscrits. Mlle Pezzali n'a consulté aucune édition tibétaine.14 Dans sa traduction elle a essayé d'améliorer celle de Schiefner mais sans grand succès.15 Le troisième texte, reproduit par Mlle Pezzali, est emprunté à l'édition du Dpag-bsam ljon-bzan par S. C. Das. L'édition de Das est presque inutilisable à cause du grand nombre de fautes d'impression. Dans ce cas il aurait été absolument nécessaire de consulter le xylographe sur lequel M. R. A. Stein a donné des renseignements. 16 Ajoutons que l'ouvrage de Sum-pa mkhan-po date de 1748. Comme le dit Mlle Pezzali Sum-pa mkhan-po n'ajoute rien de neuf en ce qui concerne Santideva. Le dernier document, présenté par Mlle Pezzali, est un manuscrit népalais que Haraprasād Sāstri a signalé pour la première fois dans un article sur sāntideva.17 Ensuite, il a décrit le manuscrit et a reproduit le byun ba'i byan, lire rab tu byun ba'i bya ba; 127a6 po ma ses pa, lire no ma šes pa; 127b4 Thun bzed gad, lire lhun bzed gan; 127b5 bru ba chabs nen te, lire bru ba cha bas nen te; 128a3 khru dam and 'khru dam, lire 'khrud ma. 10 Ainsi f. 127a5 rjogs-par bton-te gšegs-so "il termina ainsi la récitation et il réapparut". Obermiller, p. 163: "And, after the recitation was completed, he appeared again". Il faut évidemment traduire: "Après avoir récité (le texte] complètement, il s'en alla". 11 Mlle Pezzali traduit: "Dans la région méridionale de Surāştra". Obermiller a: "In the southern country, of Saurastra". Le texte dit qu'il naquit comme le fils, appelé Sāntivarman, du roi, appelé Kalyāpavarman, du Surāştra dans le Sud. 11 Cf. ci-dessus note 2: Târanathae de doctrinae buddhicae in India propagatione narratio. Contextem Tibeticum e codicibus Petropolitanis edidit Antonius Schiefner. Petropoli, 1868. Texte et traduction furent réimprimés en 1963 à Tokyo par la Suzuki Research Foundation. 13 P. 126, 1.11 sdan, lire sňon; p. 128, 1.5 dge slon, lire dge slon; p. 128, 1.10 rtags por, lire rtags bor; p. 128, 1.20 yin n'an, lire yin na'an; p. 128, 1.21 yul gań in, lire yul gan yin. 14. Pour une édition, imprimée à Derge, voir Stein, op. cit., p. 41 et Lokesh Chandra, JA (1961), p. 509, no. 36. 15 Voir p. 126, 11.10-11 (yi-dam-gyi phyag-mchan šin-gi ral-gri gčig 'chan-gin yod), p. 126, 1.15 (gnod-kyan sla-yi; sla = bla, cf. Bu-ston f. 128al), etc. A un seul endroit Mlle Pezzali améliore la traduction de Schiefner dans une certaine mesure: p. 126, 1.13 ral-gri yan šin las med-do "son épée, qui est en bois, est inutile". Schiefner (p. 164): "sein Schwert nicht von Holz sei". Il faut traduire: "son épée n'est rien d'autre que du bois". Pour la valeur de las suivi d'une négation voir le dictionnaire de Jäschke, p. 546b; Michael Hahn, Lehrbuch der klassischen tibetischen Schriftsprache (Hamburg, 1971), p. 97. 16 Cf. JA, 1952, pp. 91-92; J. W. de Jong, op. cit., p. 210. 17 "Säntideva", Indian Antiquary, XLII (1913), pp. 49-52. Mlle Pezzali indique vol. XIII mais voir Winternitz, A History of Indian Literature, vol. 2 (Calcutta, 1933), p. 366,Page Navigation
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