Book Title: Book Reviews
Author(s): J W De Jong
Publisher: J W De Jong

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Page 33
________________ REVIEWS 259 Luyit alors que le nom sanskrit est Nägasena. Quant à la série des dix-huit Arhat M. Lowry dit qu'elle correspond en général avec la liste d'Atisa (cf. G. Tucci, Tibetan Painted Scrolls, Roma, 1949, p. 565) à l'exception de l'omission du numéro 13 (Bharadvaja). L'ordre des Arhat est tout à fait différent dans l'ouvrage d'Atisa alors que l'on trouve exactement le même ordre en ce qui concerne les seize Arhat dans un ouvrage tibétain écrit par spyan sna Chos grags rgyal mtshan et revisé par Sa skya pa snags 'chan Nag gi dban po Kun dga' rin chen au quinzième siècle (cf. Tucci, op. cit., p. 560). L'article écrit par Mme Ariane Macdonald avec la collaboration de Dvags-po Rinpoche et de Yon-tan rgya-mtsho "Un portrait du cinquième Dalai-lama" (pp. 119-156) est la pièce de résistance de ce volume. Mme Macdonald prend comme point de départ une petite statue décrite par M. Pratapaditya Pal comme le portrait d'un lama rNin-ma-pa nommé Zil-gnon bzad-pa rtsal du dix-huitième siècle. Elle rappelle que Zil-gnon bžad-pa rtsal est un des noms employés par le Cinquième Dalai-lama. L'inscription sur la statue comporte deux parties. La première est un poème écrit par le moine de Zahor (le Ve Dalai-lama) pour Nag-dban ses-rab le Chef des Offrandes. La seconde partie est rédigée par Nag-dban ses-rab qui fit exécuter la statue. Cette courte inscription est élucidée par Mme Macdonald dans un long commentaire historique sur la vie du Ve Dalai-lama, les activités du régent (sde-srid) Sans-rgyas rgya-mtsho et la composition de la Maison Privée du Dalai-lama. L'article de Mme Macdonald montre bien l'importance d'une étude approfondie des sources historiques relatives à l'histoire du Tibet au dix-septième siècle. Le dernier article est une description détaillée du Jo-khan, la “Cathédrale de Lhasa" par M. H. E. Richardson "The Jo-khang "Cathedral of Lhasa" (pp. 157-188). Pendant son long séjour à Lhasa M. Richardson a visité souvent le Jo-khan et a fait des notes sur le Jo-khan et son contenu. M. Richardson s'est servi aussi du dkar-chag, écrit par le Ve Dalai-lama, et des descriptions données par des visiteurs précédents et a consulté des fonctionnaires et des savants tibétains. Sa description du Jo-khan qui est illustrée de plans et photographies met en lumière son importance comme monument historique. Aux travaux mentionnés par M. Richardson on pourra ajouter le Voyage au Tibet (Chibetto yuki) par Aoki Bunkyo (Tokyo, 1920) qui a consacré plusieurs pages au Jo-khan.3 Les Essais sur l'art du Tibet montrent l'importance de l'étude des textes tibétains pour une meilleure compréhension de la signification et de l'histoire de l'art du Tibet. Les éditeurs de ce volume annoncent la publication d'un volume consacré à La peinture et la statuaire tibétaines qui, sans aucun doute, contiendra d'autres travaux importants sur l'art du Tibet. Australian National University J. W. DE JONG NOTES 1 Eugen Pander, 'Geschichte des Lamaismus', Verhandlungen der Berliner Gesellschaft für Anthropologie, Ethnologie und Urgeschichte (Berlin, 1889), p. 201; Albert Grünwedel, Mythologie du Buddhisnte au Tibet et en Mongolie (Paris, 1900), p. 75; Berthold Laufer, Review of Hermann Beckh, Die Handschriften-Verzeichnisse der Königlichen Bibliothek zu Berlin, Band XXIV (Berlin, 1914), JRAS (1914), p. 1130, n. 1. Ajoutons que le titre de l'article de M. Sato est 'Les canons bouddhiques au Wu-t'ai-shan dans le Nord de la Chine.' M. Imaeda fait de Hua-pei 'Le Nord de la Chine' le nom d'une province. Le Wu-t'ai-shan est situé dans la province de Shansi. ? On a Peking edition of the Tibetan Kanjur which seems to be unknown in the West (Peiping, 1934), p. 12. 3 Chibetto yūki, sec. ed.: Chibetto (Tokyo, 1969), pp. 128-134.

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