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________________ BIBLIOGRAPHIE 297 tibétaine dont M. Sakurabe Hajime a fait une excellente traduction (voir note I) que M. van Velthem ne mentionne nulle part. La version chinoise de Hsüan-tsang a été traduite en japonais par Yamakami Sõgen (Koku yaku daizōkyō, Tōkyō, 1921) et par M. Mizuno Kõgen (Koku yaku issaikyo, Ronshū-bu II, Tōkyō, 1934). Je n'ai pas vu la première de ces deux traductions mais celle de M. Mizuno peut certainement aider à analyser les phrases chinoises. Comme on le sait bien, la ponctuation du texte de l'édition Taisho est souvent défectueuse. La traduction de la version chinoise par M. van Velthem est excellente mais elle n'est pas tout à fait dépourvue d'erreurs qui auraient pu être évitées par une meilleure utilisation de la traduction tibétaine et du commentaire. Dans plusieurs passages Hsüan-tsang rend d'une manière imparfaite le texte original que l'on n'arrive à mieux comprendre qu'à l'aide de la traduction tibétaine. Pour illustrer ces remarques il faut examiner plusieurs passages du texte. P. 3,,Ces éléments ne sont que quatre parce que plus n'aurait ni utilité (nisprayojanam syāt, vai yarth yam syāt), ni pouvoir, tout comme il en va des pieds d'un siège (āsana pada)." # # . ME EI. E. La traduction tibétaine a: ,,Ils ne sont que quatre tout comme les pieds d'un siège en raison d'absence d'utilité et de manque de pouvoir" (mi-dgos-pa dan mi nus-pa'i phyir bãi kho-na ste khri'i rkan-pa bzin-no). Le commentaire explique que cinq seraient inutiles et trois impuissants (Inar ni mi dgosso//gsum-gyis ni mi nus-so, f. 32005). Cette explication du nombre des grands éléments (mahābhūta) se trouve déjà dans la Mahāvibhäşa (T. 1545, p. 663a9-10) et elle a été reprise par Samghabhadra (T. 1562, p. 336b1-2). Hsüan-tsang a probablement voulu être plus explicite que le texte original en ajoutant le mot ,plus' mais l'absence du mot ,moins' à propos du manque de puissance obscurcit le sens de ce passage. P. 6 ,,La douceur (ślakṣnatva) est la mollesse (mydutā) dans le sens d'un toucher agréable.” Dans une note le traducteur remarque: „Tib. reg-tu mi bzod-pa litt. ,une impatience à l'endroit du toucher' (sparse 'nanusāyā?). La traduction tibétaine dit: ,,ne pas supporter le toucher (sparśāsahişņu ?)”. P. 26, n. 49 M. van Velthem traduit mi bzod-pa par ,convoitise': ,,La jalousie en étant convoitise des biens d'autrui (pha rol tu 'byor pa la mi bzod pa ste = parasampattāv ananusuya)." Ici aussi mi bzod-pa signifie ,ne pas supporter': ,,la jalousie est de ne pas supporter la fortune d'autrui (an yasampadasahisnutā?)."
SR No.269619
Book TitleBibliographie
Original Sutra AuthorN/A
AuthorJ W De Jong
PublisherJ W De Jong
Publication Year
Total Pages18
LanguageEnglish
ClassificationArticle
File Size2 MB
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