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________________ Souillure des trois poisons .... (pp. 52-53). D'après M. Imaedu cette dernière phrase ne se trouve pas dans le Gandavyúha et il suppose que l'auteur de la Loi a donné ici un passage qui se trouvait ailleurs (p.53, note 61). Le texte tibétain a: rin-cen man-ba bdag-gis ni Il byun-cub Sems-pa' myi-zad-pa' Il bsod-nams rgyan-gyi mdzod thob-pas Il lus-la 'dri-bsurs mchog byun-sle Il sems-fan gun-la dri bsun.pas II dug-gsum dris yons-spyans (lire sbyans)-stell mam-thar sgo-gsum gnas-par gyur Il : Moi, Rin-cen man-ba, j'ai obtenu (la délivrance de) bodhisattva (nommée) l'Ornement du trésor inépuisable des mérites (Aksayavyu. hapunyakosa, p. 106.11; tib. bsod-nums-kyi mdzod mi-zad-pa'i rgyan, p. 176b7]. Un parfum excellent s'exhale de mon corps. Les étres qui respirent cette odeur, se purifient de l'odeur des trois poisons et sont établis dans les trois portes de délivrance [vimokşamukha). Le Gv. ne mentionne pas les trois poisons et les trois portes de délivrance mais il contient le passage suivant dont l'auteur de la Loi a pu s'inspirer: túsdm cu gátrebhyo yo gandhah pravati, sa tam sarvam nagaram abhidhupuyari / ye ca sattvas tam gandham jighrunti, le serve 'wydpun. nucid bhavanti avairacitta ..., pp. 105.30 - 106.4). (14) M. Imaeda traduit: «le filet de joyaux et le dais étaient déployés; le lieu était entièrement orné de bannières (ba-dan, pardka) et d'étendards (rgyal-mchan, dhvaja) des dieux qui flottaient ici et là (p.53). Le texte tibétain lit: rin-cen dra-ba bla-rer bres // tha'i bu-dan rgyal-mtshan dan Il lhab-thun-kyis sin-tu brgyan ll: «un filet de joyaux était étendu comme dais, et tout) était orné de bannières, d'étendards et d'ornements divins. Le texte du Gv. est légèrement différent: ucchritadivyaparradhvajaparake anekaratnajdlasamchanne mahdratnavitànavitate ... bhadrasane, p. 110.16-17. Il faut corriger thub. Ihun en lhab-hub (vibhüşana, Mahävyutpatti 6003). La traduction de Thub-lhun que donne M. Imaeda est hautement fantasque. Plus loin M. Imacda traduit: «Moi, maitre de maison Mkhas-mchog, j'ai trouvé le trésor (gler) de tous les mérites, qui exauce le désir (yid-bžin mjod) (p. 54). Le texte tibétain lit: khyim-bdag mkhas-mchog bdag.gis ni II yid-bzin mdzod-la byun-pa'i Il bsod-nam kun-gyi gier rned-de ll: «Moi, maitre de maison Mkhas-mchog, j'ai trouvé le trésor de tous les mérites provenant du trésor qui exauce les désirs. Le texte du Gv. est légèrement différent: aham kulaputra manah košasambhavanam puniyanám lábhi, p. 111.17; tib, rigs-kyi bu kho-bos ni yid-kyi mdzod-nas byun-bu'l bsod-riams man.po thob-ste, p. 183b3-4. (18) M. Imaeda traduit de la même façon, il y avait toutes sortes de fleurs et beaucoup d'oiseaux churmants. De même des odeurs agréables se dégageaient (?) (note: Le vers corrompu qui n'a que six syllabes: nu ro san ba dril bzin est obscur). Au centre de la ville) dans une maison-stúpa, le roi 'Od-Chen «Grande lumière était assis sur (un trône du coeur du lotus précieux» (p.58). Le texte tibétain lit: men-tog sna-tshogs de-bzin-de Il yid-'on-ba'i byu mans.po Il no-ro shart-ba dril bin il de-dbus mchod-rlen khan.pa' na Il rin.cen pud-mo'i shin-po la Il rgyal-po 'od-cen de 'dug-ste I/: «Il y avait aussi toutes sortes de fleurs. Beaucoup d'oiseaux charmants émettaient des sons agréables. Au centre dans une maison-sanctuaire (cuityagrhu, p. 125.32) le roi 'Od-cen était assis sur un trône) fait de lotus de joyaux [bhadrâsane ... ratnapadmagarbhe, p. 126.1,4). Le sens de dril n'est pas clair mais les sons agréables des oiseaux sont mentionnés dans le Gv., cf. p. 125.24: divyumadhurumunojnunanášakuniganjakajitam. (18) M. Imaeda traduit: «Moi, roi 'Od-Chen, j'ai obtenu l'étendard d'Amour (byams pa) sans égal. Afin de couper la renaissance dans la transmigration ('khor-ba) de tous les étres, je les envoie dans la sphere de la loi (dharmadhatu). Pour montrer l'intelligence omnisciente, je dompte le monde entier et j'anéantis les passions, les souffrances et les maux. J'exprime le Grand Amour, puis je donne des objets au gré du désir (de tous les êtres) et j'obtiens la concentration ... (p.58). Le texte tibétain lit: od-cen rgyal-po bdu-gis ni Il byams-pa'i byamis.pa'i (lire byams-pa'i) rgyal-mishan mchog thos-ste Il sems-can man-po thams-cud kun II 'khar (lire 'khor)-ba skye-ba bcad-pa'i phyir II chos. kyi dbyin-la skye giol dan ll kun-mkhyen ye-ses bstan.pa'i phyir 11 chos-kyi jig-rten kun 'dul-te Il nen-mons sdug-bsnal 'she.ba myed II byams-chen.po shar bran-stell yo-byad 'dod pa kun byin-bus Ildbunpo 'khyil-ball tin-'dzin thob Il: «Moi, roi 'Od-cen, j'ai entendu (la conduite de bodhisattva nommée) «l'Etendard excellent de bienveil. lance» (cf. Gr. p. 126.30: mahamaitridhvajam bodhisattvacurydm). Afin de couper la naissance dans la transmigration de beaucoup d'e. tres, de tous, complètement, je les... dans la sphère de la loi. Pour montrer le savoir de l'omniscient je dompte tout le monde suivant la loi (dharmena, p. 127.3-5). J'ai obtenu la concentration (nommée) la Révolution des organes des sens (cf. Gv. 128.3 lokendriyavartam na ma bodhisattvasamddhim) qui est libre de passions, de souffrances et de nuisance, qui est précédé de la grande bienveillance (mahamaitripúrvamgamam, p. 128.4) et qui procure tous les objets désirés. Le sens de skye giol est obscur, On ne retrouve qu'ici et la dans le Gy. 19
SR No.269530
Book TitleLe Gandavyuha Et La Loi De La Naissance Et De La Mort
Original Sutra AuthorN/A
AuthorJ W De Jong
PublisherJ W De Jong
Publication Year
Total Pages10
LanguageEnglish
ClassificationArticle
File Size2 MB
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