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________________ textes bouddhiques au temps du roi Khri-sroń-Ide-bcan', JA, 1953, p. 320, no. 24: 'phags pa sdoń po bkod pa'i mdo / 9.000 cl. / 30 bp. //. Le Buddhavatamsakasutra dont le Gandavyuha fait partie fut traduit au début du neuvième siècle par Jinamitra, Surendrabodhi et Ye-sessde. Que la traduction mentionnée dans le catalogue de Ldan-kar - n'était pas identique à la traduction incorporée au Kanjur ressort déjà de la différence des titres: Sdon-po bkod-pa et Sdon-pos brgyan-pa. Les traductions tibétaines ont été soumises à plusieurs revisions avant d'être incorporées dans le Kanjur. La première revision est celle qui a eu lieu au début du neuvième siècle (cf. Nils Simonsson, Indo-tibetische Studien, Uppsala, 1957, pp. 210-233). Les traducteurs du Gandavyuha ont participé à cette revision (cf. Simonsson, op. cit., p.241). Nous ne savons pas s'ils ont revisé leur propre traduction ou si cette traduction a été établie selon les normes qu'ils avaient fixées euxmêmes. Tout ce que nous pouvons constater c'est que la traduction que l'auteur de la Loi a utilisée a dû avoir été revisée avant d'être incorporée dans le Kanjur. Les différences entre ces deux textes sont les plus marquées dans les noms propres, ceux des maîtres de Sudhana et de Rin-Chen et ceux de leurs lieux de séjour, cf. les listes établies par M. Imaeda, pp. 28-29. Dans quelques cas, l'équivalent qui se trouve dans le texte de la Loi correspond mieux à l'original sanskrit que celui qui est employé dans la traduction canonique. Dans le Gv l'ascè te Bhismottaranirghosa ('Jig-mchog-dbyañs) réside dans le pays Nálayu (Chu-bo gtsan-ma). Dans la Loi le nom du pays est donné par M. Imaeda comme Chu-bo gtsan-ba (cf. p. 46). Le manuscrit P.Tib. 219 a une fois chu-bab gtsan-ba (cf. planche 9, Recto, ligne 7) et une fois chu-ba gisan-ba (planche 9, Verso, ligne 4) alors que le manuscrit 1.0. 99 a tsu-bab gtsan-ma (planche 45, 1, ligne 3). Le scribe de ce dernier manuscrit avait d'abord écrit tsu-ba et a ajouté plus tard un b pour changer ba en bab. La leçon originale a dû être chu-ba qui traduit sanskrit nala (cf. Mahävyutpatti no. 6222). Déjà les scribes des manuscrits de la Loi n'ont plus compris le mot chu-ba qu'ils ont changé en chu-bab qui probablement avait le même sens que 'bab-chu 'fleuve'. Le nom du brahmane Rgyal-drod skye-mched (Imaeda, pp. 47-48) correspond mieux au sanskrit Jayoşmayatana que Rgyal-po'i drod-kyi skye-mched que l'on trouve dans la version canonique. La vieille traduction n'avait pas toujours de meilleurs équivalents. Par exemple, la traduction de Vaira par Rnam-par snań-ba (Imaeda p. 62) est probablement basée sur une confusion de Vaira avec Vairocana. La traduc 10 tion canonique a Dpa', l'équivalent courant du sanskrit vira. Cela vaudrait la peine d'étudier en détail tous les noms propres dans le Gandavyuha en consultant aussi les équivalents chinois qui sont donnés par Jan Fontein dans son ouvrage The Pilgrimage of Sudhana ('sGravenhage, 1966), pp. 208-214. Le deuxième chapitre consiste en vingt-cinq sections qui portent les numéros 2-26 dans la traduction de M. Imaeda. Chaque section est construite de la même façon. Rin-chen arrive dans le pays du maître, fait sa rencontre et demande à être instruit par lui. Le maitre lui explique ses pouvoirs et connaissances. Ensuite Rin-chen l'interroge sur le remède contre la mort. Le maître se déclare incapable de l'aider et lui conseille d'aller consulter un autre maître. Tout est raconté avec les mêmes formules. On ne trouve des variations que dans deux passages de chaque section: celui qui raconte la rencontre avec le maître, et celui dans lequel le maître se vante de ses pouvoirs et connaissances. Dans ces passages l'auteur de la Loi s'est inspiré de la traduction tibétaine du Gv. C'est pourquoi une comparaison du texte de la Loi avec le Gandavyuha peut aider à mieux comprendre le texte de la Loi. Nous nous proposons d'examiner plusieurs passages qui ne sont pas bien compris par M. Imaeda. Nous nous référons surtout au texte sanskrit du Gv. mais en signalant des divergences de la version tibétaine. Dans (3) M. Imaeda traduit: «j'ai vu apparaitre en son centre un précieux lotus bien planté qui possédait divers ornements et de nombreux pouvoirs» (pp. 41-42). Le texte tibétain lit: rin-cen pad-mo gcig 'khruns-ste II sna-tshogs rgyan-tan rab-tu Idan II dban-po du-myes bzuń-zin brian II. Le texte sanskrit mentionne plusieurs catégories de Seigneurs [indra): någendra, garuḍendra, kinnarendra, etc. (p. 52.68). Le lotus est donc soutenu par plusieurs Seigneurs. Dans la version tibétaine du Gv. bzun correspond au sanskrit samdharita (p.52.7). Plus loin M. Imaeda traduit: «Alors, étendant sa main, le Tathāgata me toucha et j'eus la vision de toutes les formes d'enseignements (dharmaparyaya). Le Tathāgata m'ayant prêché les devoirs du bodhisattva, j'ai obtenu la formule (dharani) de délivrance» (p. 42). Le texte tibétain lit: de'i phyag-brkyan bdag-la byugs II chos-kyi rnam-'grans kun kyan dmyigs II byan-chub spyod-pa de bstan-pas II rnums-pur 'grol-pa'i gzuns kyan rñed II. Le Gv. a: sa ca me tathagato daksinum pānim prasárya sirasam parimarjya samantanetram nama dharmaparyayam (tib. p. 104a5: chos-kyi rnam-grans kun-nas mig ces bya-ba)..." 11
SR No.269530
Book TitleLe Gandavyuha Et La Loi De La Naissance Et De La Mort
Original Sutra AuthorN/A
AuthorJ W De Jong
PublisherJ W De Jong
Publication Year
Total Pages10
LanguageEnglish
ClassificationArticle
File Size2 MB
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