________________
LE MAHĀBHĀŞYA, ADHYAYA I, ĀHNIKA 8 (Y. OJIHARA)
15
substitué selon 7.1.37; finalement, on aurait à tort l'accrément -j- en tête du -ya par application de 7.2. 35. Si l'on analyse 'al-vidhil en al-āśraya +vidhi, on ne manquera pas d'entendre l'accrétion 7.2.35 exactement en tant que alvidhi ; cette dernière opération faisant donc l'objet de la prohibition 'analvidhau', -ya ne sera pas traité comme l'original -tvà, affixe ārdhadhātuka à <val> initial; ce qui écartera, comme il faut, que l'accrément -i- ne vienne à la tête du -ya par application de 7.2.35.)
IV Cf. Kāś. 56 : n. 2; Rés. A.]
[133, 17 - 134, 9.
1 (vt. 1) "En raison de la différence (de forme) entre original et substitut, (on élabore ici,) à l'égard d'un substitut, la règle d'assimilation" à l'original, comme on dit que le fils du maître soit (traité) comme le maître (luimême) >>.” -L'original est une chose, le substitut en est une autre ; "en raison de la différence entre original et substitut" – pour ladite raison, une opération portant sur l'original manquerait à s'effectuer sur le substitut.
1) anudeśa, pratiquement synonyme de atideśa “transfert".
Bi Quel inconvénient (y a-t-il) alors (à redouter) ?
A. (En voici un :) la voix moyenne, dont il est enseigné (par le sū. 1.3. 28) qu'elle vaut pour ā-yam- et à-han-, ne vaudrait que pour (ā-han-, avec l'original) han-, mais non pour (ā-vadh-, avec) vadh- (- substitut de han -selon 2.4.44 –, d'où cet inconvénient qu'on manquerait à tort à obtenir des formes telles que āvadhişța, 3e sg. aor. moy. de a-vadh-).
Or, d'une part, il est souhaitable (, compte tenu du bon usage linguistique, ) qu'elle (=la voix moyenne) vaille aussi bien pour (ā-) vadh- ; (mais) d'autre part, cela ne se realise pas sans effort (d'élaboration théorique) ; d'où "la (prés.) règle d'assimilation (d'un substitut) à l'original" – c'est dans ce but qu'est formulé le prés. sū. "Comme on dit que le fils du maître soit (traité) comme le maître (lui-même) >>” -voici comment : lorsqu'il est dit <qu'on se conduise envers le fils du maître, ici présent, comme (envers) le maître (lui-même) », tout traitement (d'honneur : kārya) réservé au maître se transfère sur le fils du maître; de même, au prés. cas (de Grammaire) aussi, une opération (grammaticale : kārya) portant sur