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LE MAHĀBHĀȘYA, ADHYAYA I, ĀHNIKA 8 (Y. OJIHARA)
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question ; étudier Nägesa, non pas à fond (ce qui, je l'avoue, dépasse ma compétence), mais dans la faible mesure où son Uddyota facilite ma compréhension de Kaiyața. A mon profond regret, et malgré le désir que j'en ai, je suis loin d' être capable de prendre modèle sur M. P. Thieme, notamment sur son article classique paru (dans NGGW) dès 1935, et traitant en 46 pages du Bhāşya sur un seul vt. - vt. 5 ad 1. 1.9 - d'une manière prodigieusement pénétrante et exhaustive. Ma seule excuse sera qu’un tel degré d'approfondissement n'est guère accessible à des étudiants ordinaires : dans les limites du présent essai, il m'a fallu plusieurs mois de lutte acharnée pour saisir les grandes lignes de l'unique ähnika que je me propose maintenant de traduire; satisfaire le desideratum, qu'est la traduction complète du Mahābhāşya, d'une façon convenable pour les indianistes non-indiens - cela ne sera jamais possible, j'en suis convaincu, que grâce à une collaboration à l'échelle mondiale, organisée et dirigée par les spécialistes qui font autorité dans ce domaine, à commencer par MM. L. Renou et P. Thieme. Puisse le présent essai leur donner l'occasion d'envisager une telle entreprise !
STHĀNIVAD ADEŚO 'NALVIDHAU || 1.1.56 //
"Un substitut est (traité) comme l' (élément) original (qu'il remplace), sauf là où il s'agit d' (appliquer) une opération relative à un phonème."
1) vidhi au sens de kārya, dans le prés. sū. ainsi que dans le sū. suiv.: cf.
Kāś. 56 n. 3, 57 n. 6 fin., 58 n. 1.
.
.
[133, 2-5. Cf. Kāś. 56: n. 9; Rés. F. ]
Aj Pourquoi (a-t-on) la position de 'vat?"(traité) comme" ?
B, S'il n'était (ici) mentionné rien de plus que *rsthāny ädeso 'nalvidhau', (on entendrait par là une définition de n[om] t[echnique] d'autant plus que) | le prés[ent] chapitre concerne (avant tout) des nn. tt. (; autrement dit), l'"original" "sthånin' serait alors le n. t. s'appliquant à son "substitut” lādesal.
A.
Quel inconvénient (y a-t-il) alors (à redouter)?