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LE MAHABHASYA, ADHYAYA I, AHNIKA 8 (Y. OJIHARA)
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-ya).
1) Bh. évoque-t-il ici, comme le pense Kaiyața, une nécessité du prés. sū. telle que la reconnaissent généralement les auteurs tardifs: nécessité en vue de su. ultérieurs (utta rärtha)? Cf. Kaś. 56: Rés. A, PM. B Pourquoi (n'y a-t-il pas possibilité d'application dans ce dernier cas)? A "vu qu'il ne se trouve pas ce qui est en question" (en l'occurrence,) il est mentionné (dans le su. 7.2.35 un état phonétique) valadi1 (en tant que qualifiant 'ardhadhātukal: "affixe ardhadhātuka (qui est) à initiale consonantique autre que y"), tandis qu'ici (dans le <lyap> -ya, substitué au <ktvā> -tva selon 7.1.37,) nous ne trouvons pas ledit (état phonétique) 'valadi1 "à initiale consonantique autre que y".
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B. Mais le prés. effort (d'élaboration théorique consistant à poser le principe du transfert en formulant un sū.) n'est-il pas fait (, dès l'origine,) à cette fin même qu'une opération dite valable pour un certain élément vaille aussi bien pour un certain autre? (Etant donné que le principe du transfert est posé tout exprès par la prescription positive 'sthānivad ādeśaḥ1 du prés. sū., n'est-il pas naturel de prévoir que l'accrétion en -i- selon 7.2.35, opération applicable à l'affixe ardhadhätuka à <val> intial qu'est le <ktvä> -tva, puisse se transférer sur le <lyap> -ya qui s'y substitue selon 7.1.37? S'il en est ainsi, n'estce pas à dire que la prohibition 'analvidhau1 est indispensable pour assurer la formation de pradivya, sans accrément présuffixal -i- ?)
As Il est vrai (que la formulation du prés. su. constitue un effort d'élaboration théorique) à ladite fin; mais (dans le cas qui nous intéresse, celui de l'accrétion 7.2.35 par rapport au substitut <lyap> -ya, le principe du transfert) ne peut (point) s'appliquer (même à titre provisoire).
B3 Pourquoi ?
A4 (vt. 3) "(On reconnaît,) en effet, par contraste au transfert d'un (traitement d'ordre) général, le non-transfert d'un (traitement d'ordre) particulier.'
- Car, tandis qu'un traitement (d'ordre) général peut se transférer, on ne voit pas que se transfère un traitement (d'ordre) particulier: ainsi, (dans l'usage courant, lorsqu'il est dit qu'on se conduise envers ce guerrier comme (envers) un brâhmane, un traitement (prescrit à titre) général pour un brâhmane se transfère sur le guerrier, sans que se transfère un traitement (prescrit à titre) particulier pour un (brâhmane de la classe) Mathara ou