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________________ LA LÉGENDE DE ŚĀNTIDEVA 177 préparé un siège de lion élevé, l'invitèrent à y prendre place). Il s'y assit et réfléchit: XII. "J'ai composé trois livres, appelé Sūtrasamuccaya, Sikşāsamuccaya et Bodhicaryāvatāra. Il convient de réciter le Bodhicaryāvatāra”. Il dit: "Est-ce que je récite ce qui est dit par les rşi ou ce qui est venu à la suite de cela?" XIII. Le rşi est celui qui comprend le sens suprême. C'est lui qui a composé les écritures sacrées. Ce qui est fait par d'autres en s'y basant est "ce qui est venu à la suite de cela". Le noble Maitreya a dit: “La parole qui est pourvue de sens, qui est en possession des paroles du Dharma, qui purifie les souillures du triple monde et qui montre les avantages de l'apaisement de l'existence, provient des rși. Toute autre (parole) en est l'opposé”. XIV. Il faut aussi savoir (le vers suivant) du dixième chapitre qui sera expliqué par lui: "Puissé-je toujours me rappeler mes naissances et obtenir la sortie du monde jusqu'à ce que, par la grâce de Mañjughoşa, j'obtienne la Terre Pramuditā". XV. Étonnés, ils dirent: "Nous vous prions de réciter autre chose". Il commença de réciter le Bodhicaryāvatāra. Quand il récita: “Lorsque ni existence ni non-existence ne se présentent plus devant l'esprit, alors, n'ayant plus de champ (l'esprit) privé de point d'appui s'apaise", le noble Mañjuśrī apparut dans l'air devant lui dans son champ de vision. Ensuite il disparut avec lui de la vue des hommes. XVI. Ne le voyant plus, les hommes, pleins de remords, examinèrent sa cellule. Ils en prirent les trois livres, Sūtrasamuccaya, etc., qui furent (ensuite) répandus dans le monde par les savants. Il est évident que les textes sanskrit et tibétain doivent remonter au même texte original. Les différences entre les deux versions dans les sections XIII et XIV sont dûes à des additions. Le texte sanskrit a ajouté une phrase sur l'étymologie de sși (rșī gatāv ity atra auņādikaḥ kin) et une référence à l'enseignement de Subhūti: nanu prajñāpāramitādau subhūtyādideśitam katham ārşam "Comment ce qui a été enseigné par Subhūti dans la Prajñāpāramitā, etc. peut-il être ārşa?”33 Le passage précédent explique qu'ārşa est ce qui est dit par le rşi, i.e. le jina. Le texte tibétain est légèrement différent: des mdzad-pa gsun-rab-bo= tatkrtam pravacanam. Ensuite le texte tibétain continue en expliquant qu'arthärşa (Tib. 33 Mlle Pezzali traduit: "C'est ce qui, n'est-ce pas, a été, au début de la Prajnaparamita, montré à Subhūti et aux autres. 'Comment est l'ārsa'?”.
SR No.269328
Book TitleLa Legende De Santideva
Original Sutra AuthorN/A
AuthorJ W De Jong
PublisherJ W De Jong
Publication Year
Total Pages22
LanguageEnglish
ClassificationArticle
File Size2 MB
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