________________
MAHAKARMAVIBHANGA
83
saprajña udāram āśravaksayam. uktam ca sütre!. ye kecid Ananda caityacaryām caramānāh prasannacittah kālam karisyantı. yathā bhallo'niksiptah prthivyām tişthate evar kāvasya bhedāt svargesupapatsyanti'.
1 A om sūtie 2 A bhoge prthwyām pralisthula ity evam
3 B upapadyante - T dit dans le correspondant « Il y a dıx avantages à joindre les mains devant les cartyas du Tathāgala Lesquels ? On obtient de naitre dans une maison en plein développement, on a un corps en plein développement et un. en plein développement, des respects et des hommages en plein développement, des richesses en plein développement, une audition (de leçons=sruta) en plein développement, une foi en plein développement, une mémoire en plein développement, une science en plein développement, une raison en plein de cloppement Tels sont les di avantages qu'il y a à joindre les mains en adoration devant les cailyas da Tathāgata » – To donne la liste famille, forme, amis, pere el mère, richesses, renommée, foi, mémoire, sapience, ciel – Chg mérite, famille, lein, son, parasol, éloquence, foi, moralité, érudition, savoir. - Cht famille, teint, traits, affaires, richesses, réputation, foi, mémoire, savoir, beaux-arts (=hala)
Bb relègue l'añjalı à la fin de la galerie, comme fat Chg. Le panneau 157 porle en effet l'inscription ANJALI - et non pas caityunjali comme écrilici Kı, et d'ailleurs le sujet traité n'est certainement pas l'añjalı devant un caitya M Krom le décrit comme « un hommage en sěmbah (= añjalı) à un homme debout qui tient en main un lotus rouge et qui est suivi par un porteur de parasol » Je m'étonne que M Krom n'ait pas signalé la taille extraordinaire du personnage au lotus, qui dépasse de beaucoup celle des autres personnages représentés en grand nombre sur ce relief, ses dimensions sont encore plus clairement indiquées par le contraste avec le porteur de parasol qui semble être un nain auprès de lui Sur le panneau sunant, on retrouve cncore cette disproportion, et M. Krom la note « Sur le 158, demi-panneau de droite, une maison entourée d'une palissade, båte à la façon d'un grenier à rız, avec un porche sur le côté ; deux personnes sont assises au-dessous [de la maison, sous le porche] une troisième grimpe à une échelle vers l'étage du haut ; trois autres, de grande taille — ils sont aussi grands que la maison – sont figurés à droite en dehors du bâtiment » Ia la disproportion entre ce groupe et les autres personnages est plus accentuée encore « Le demipanneau de gauche, inachevé el en mauvais état, montre une fois de plus un homme en grand apparat avec sa femme et de la compagnie » On lui apporte des présents dont il est difficile de préciser la nature Le 157 que M Krom n'a pas décrit complètement (tout au moins dans l'édition anglaise qui est seule à ma disposition) est un triptyque dont deux tableaux, celui du milieu et celui de gauche, montrent aussi des scènes de vie luxueuse personnages assis en compagnie et recevant des présents Dans le tableau du milieu, deux des personnages assis à l'arrière-plan ont manifestement la face plus grande que tous les autres Le sculpteur a interprété au sens le plus concret l'épithète udāra, caractéristique des avantages conféres par l'añjalı, udāra désigne généralement la grandeur morale, mais il a aussi le sens de « grand » au témoignage des lexicographes, et en effet T le traduit ici par rgya then po el rgya the ba qui ont tous les deux le sens de « étendu, volumineux », Cht le rend par
« grand en étendue » (Chg