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MAHAKARMAVIBHANGA
pasakasatāni abhiprasaditāni. candanamālas ca vihāraḥ kāritaḥ. yatha ca Bhagavan pañcabhir bhiksusa taiḥ sardham vihāyasā tatra gato janakāyaś cabhiprasāditah api ca him ekaikasya bhiksor namagrahanena kṛtena yato Bhagavan' parinirva .ntar yah kascid vinīto bhiksur va bhiksuni vopasako vopāsikā vā sarve te bhiksubhir eva vinitäh. yaś ca yenābhiprasaditaḥ sa tasyācāryopadhyāyāś ca eta
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ta Bhagavan matapitarah pañca sthānāni pratyanusamsamānāḥ putram icchanti. ācāryopadhyāyās tu kāruṇyān nirvānam dharmam deśayanti. anenapi kāraṇena mātā pitṛbhya ācāryopadhyāyāḥ prativisistatara iti. ata evam aha Bhagavan mama bhiksavo vacanaṁ śraddadhanair Bhagavati parah prasadah karyah dharme samghe matapitṛṣv ācāryopadhyāyesu paraḥ prasādaḥ kāryaḥ. tad vo bhavisyati dirgharatram hitaya sukhāyeti idam karma deśāntaravipākam3 Wiss, 1930, I, p 23 Ruckseite 2-3 yo buddhacaityesu prasannacitto malāviharam [sic] prakarovi tidvam [corr malāvihāram praha oti vidvan]. M Luders se contente de mettre un point d'interrogation à la suite du mot mäluvihuram On est en face d'un terme technique, donc d'interprétation difficile Le précieux Dictionnaire d'architecture Ilindoue de P-K Acharya ne donne pas le mot mālā mais il a un article étendu sur le dérivé mūlika « a class of buildings, a type of pavilion »; les définitions qu'il en cite exigeraient pour les comprendre exactement, la compétence d'un architecte. Toutefois le Kamikāgama, auquel il emprunte plusieurs passages, connaît, à défaut du termo mäläprāsāda (donné par le Purnavadana sup ), le terme formé par une autre combinaison des mêmes éléments, prāsādamālikā qui y est défini ainsi
yathestadisi samyukta bhogabhumisamanvilā prasadavyasadirghocca prokta prūsādamālikā
<< Une construction établie dans une orientation choisie à plaisir, pourvue d'un terrain de plaisance, et qui a les dimensions d'un prasāda (palais à étages) en large, en long, et en hauteur, est appelée prasadamālikā ». Il semble donc bien qu'il faut traduire candanamāla vihara (ou prāsāda) par. couvent (ou palais à étages) à pavillon de santal.
C'est sans aucun doute possible cette construction fameuse qu'il faut reconnaître dans la miniature étudiée par M Foucher dans ses Etudes d'Iconographie bouddhique et reproduite pl. I, n° 6. Le nom de ville que M Foucher a lu supuca est certainement supära (on sait combien les deux signes du ra cl du ca se ressemblent); au lieu de vulbhuka, je lus sur la photographie vandraka qui me semble être une copie déformée de pūrnnaka; l'ensemble serait donc suparanagare purnnakavītarāgakṛta candanavihara.
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I A om. ici plusieurs lignes B a une lacune de peu d'étendue après parinirva qui reprend justement ici permet de la combler, au moins quant au sens; il faut certainement lire Bhagavatah pari au lieu de Bhagavan que donne B.
2 A reprend ici, il a sauté du mot bhagavan [parinirv...] au bhagavan d'ici La courte lacune qui précède immédiatement est facile à combler, quant au sens Tom. toute cette phrase et passe directement à ala evam uha. A a encore une lacune entre karunya[n] et [ka]ranena, puis entre bhiksavo et dharme
3 A om idam.. B écrit ici encoro "vipakşam