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MAHAKARMAVIBHANGA
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dvipeșu' hiranyasuvarnam ca dadyāt. evam api mātāpitroḥ pratyupakāro na kṛto bhavati. yaś ca punar buddhe prasādayet. dharme samghe pañcasu siksāpadesu āryakāntesu silesu pratisthāpayet. evam mātīpitīņām putraih pratyupakāraḥ kṣto? bhavati. tac ca sarvam ācāryopādhyāyāḥ kurvanti yathāha Bhagavān Dakşiņāvibhangasūtre'. yathānanda pudgalah pudgalam agamya Buddhai saranam gacchati dharmaḥ samgham saranam gacchati yathoktāni ca śiksāpadāni vaktavyāni. tenānanda pudgalena tasya pudgalasya na sakyam pratikartum yad idam abhivādanapratvutthānamātrenaivam api prativisistatarā ācāryopādhyāyā mātāpitặbhyām.. yathā ca Mahākātyāyanenāvantiprabhrtayah paścimajanapadā abhiprasāditāḥ. yathā cāryaMadhyandinena Kāśmīrāyām pañca nāgasatani viniya deso 'bhiprasāditah
1 B jambudvīpesu. 2 A putrah .. harakrlo
3. Le Dahsınāvibhangasūtra fait partie en palı du Majjhima no 142, et en chinois (sanscrit) du Madhyama no 180 Le passage cité ici se retrouve en pah Majjh. III, 254. yam h' Ananda puggalo puggalam agamma etc , et en chinois XII, 7, 30b col 11. – Il existe en outre une traduction séparée de ce sūtra, due à Che hou, fin du Xe siècle, Tok. XII, 8, 76, le passage s'y trouve 76 col 2. – Dans cette citation les variantes sont nombreuses. A a au début yam Inanda pudgalam agamya - B om dharmam sangham Saranai gacchatı, A écrit gacchāmı Les mots yathoh tâni ca sih sāpadanı vaktavyāni résument le développement donné par le palı dans tout un paragraphe, et aussi par le chinois qui, tout en abrégeant, énonce pourtant les sihsāpadas un à un – Pour sakram, B a saktam, - pour yad idam, B a yad ula – Après abhwvādana, B add "vandanao - Ta curieusement brouillé lout ce passage il commence avec yalha coktam Bhagavatā vo bhiksavo mātāpıtarau. etc jusqu'à āryakāntesu silesu pratisthāpayet et poursuit «A cet individu on ne peut pas payer de retour avec des appellations respectueuses (gus par smras pa= abhwādana), ni avec un accueil poli (bsu ba=pratyutthāna), ni en joignant les mains (thal mo sbyar ba= añjalıkarma), ni avec des politesses (btun ba, corr. 'dun pa=sāmici), ni avec des frocs (thos gos=cīvai a), ni avec des aumônes de nourriture (bsod iams = pindapāta), ni avec une couche et un siège (mal tha=sayanāsana), ni avec des dons de remèdes contre les maladies (na ba't sman byun pa=glānapratyayabhaisajya) tout simplement (cam gyı=mātrena) >> C'est l'énumération que donne le texte palı, et aussi, quoiqne plus brièvement, le Madhyama, énumération dont A et B ne portent pas la trace
4 T omet tout le développement d'exemples qui suit
5 A utlarāpaihe Kasigayā Kātyāyana est en effet l'apôtre de l'Avanti comme Madhyandına du Cachemire V pour le premier le Vinaya des Müla Sarvāstivādıns, trad. chinoise Tok. XVII, 4, 104-109 = Divyāvadāna I = Dulva I, 378-405 et les versions parallèles citées dans mon article sur la Récitation primitive des Textes Bouddhiques, J As 1915, I, 402 sqq , - pour le second, même Vinaya, trad chinoise XVII, 2, 95 (traduit par Przyluskı Le Nord-Ouest de l'Inde dans le Vinaya des Mūla-Sarvāstivādın etc , J As 1914, II, 533 sqq) = Dulva XI, 684 sqq (traduit par Feer Fragments extraits du Kandjour, Ann du Musée Guimet, t V, 82 sqq).