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MAHĀKARMA VIBHANGA
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yojayitavyam'. yathā Cūdā ? Panthako nāma bhikṣus tasya Rājagrhe prativasato Bhagavatā gāthoddiştā, sā ca varsātyayena: na sakitā * grahitum bhiksavo vismayam prāptāh prochanti. Bhagavan kaśyaisa karmaṇo vipākena dusprajñah Bhagavān āha Kāsyape samvaksambuddhe parinırvrte esa āranvako bhiksus tripitakas tatkālam abhūt'. bhiksūnām ca buddhapūjām akurvatām buddhavacanam antarhitam te bhiksavas tasya samipam gatāh asmākam buddhavacanam antarhitam asmākam apy upadeśam kurusvety anena mātsaryadoşāt tesām upadeso na krtah. evam tacchāsanam antarhitam. tasya karmano vipākenaisa dusprajah idam karma dusprajñasam vartaniyam.
XIV. tatra katamat karma mahāprajñasamvartaniyam. ucyate
E
I Je n'ai pas pu retrouver le sutra dont il s'agit Le personnage en question est peut-être l'énigmatique Sarakānı ou Saranām qui donne son nom à deux sūtras du Samyutta V, 375 et 378. Bhagavat est à Kapılavatlhu, le Sīkya Sarahānı (Saranānı) vient à mourir, Bhagavat déclare que c'est un srotāpanna, qu'à ce titre il ne peut déchoir, et qu'il est en route pour la Sambodhi Les Sākvas s'indignent Eh quoi! il avait si peu d'instruction et il buvait tant d'alcool! (sıhhhādubbalyam āpādi majjapānam apāyt) Mahānāman se fait l'interprète de leur surprise ; le Bouddha lui adresse uno leçon dont la phrase finale débute comme le texte cité ici ime ce pz Mahānāma mahāsālā subhāstam ājāneyum (Peut-être faudrait-il aussi corriger en cet le ca du teate sanskrit correspondant) Le Samyukta Àgama contient le même sūtra, ch 33, Tok XIII, 3, 966, le nom du sākya y est « Cent-mains >>
qui semble ramener à un original Satapānı L'autre version du Samyukta (N) 546) donne aussi ce sūtra au chap 8, Tok XIII, 5, 554, mais le nom du Sāhya y est « Rude-main »
(Sthilapānı ? Lūhapānı ») Ce même « Rude-main >> figure au sūtra précédent qui correspond au Godhāsutta du Samyutta, où ce Godhāsutta précède immédiatement le Sarakānısutta, le texte parallèle de l'autre version chinoise (N) 544) donne ici à l'interlocuteur le nom de Sata e BE, Sata est évidemment la transcription du mot Sata qui constitue le premier élément du composé Satapānı Mais, dans les deux textes chinois, la discussion entre les Sākyas est provoquée par une prophétie du Bouddha au sujet de Sata (= Lūha ?) pāni, le Bouddha a prédit qu'il viendrait encore naître sept fois chez les dieux et chez les hommes et qu'ensuite il atteindrait la fin de la douleur, mais il n'est pas question de sa mort comme d'un événement déjà accomph, à la différence du texte palı
2 Avrddha Pantho. 3 A varsārātrena 4 A na śiksitā 5 Basit
6 Le récit se retrouve dans le Dıvyāvadāna XXXV, qui est un extrait du Mula Sarvāstivāda Vinaya Tok. XVI, 9, 251-338 = Dulya VII, 96b (commentaire sur le 21° pātayantıka)