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MATĪKARVAVIBIIANGA
putras Sankhakuñjaram adhastād dārusyandanikāyām prapatitam. drstvā - janam āmantrayale. Kena vo yuşmākam Sankhakunjarah
contentent de dire: « là où l'on jolte les canı de lavage de la vaisselle et les résudus do nourriture ».
Il ressort de tous vos exemplos que candanikū cst cxactement ce que nous appelons « le riscan », la rigole plus on moins profonde par où s'écoulont los eaux ménagères au-devant de la maison Le mot est donc une simple déformation du sans rit syundantkā, déformation voulue, consciente, d'intention ironique les puanleurs du russcau évoquaient par antiphrase lo parfum du santal
Quant à l'expression composée dāru-syandanıkā « le ruisscau (la rigole) en bois », on en a le parallèle dans le Vinaya palı, Cullavogga V, 17, où sont réunies los prescriptions relatives au bain des moines « Les Mendiants se baignaient partout dans le jardın et le jardin était tout fangeu. On en fit rapport au Très Saint « Je vous permets, Mendiants, la candanikā », dit-il. La candanıkā (lait à ciel ouvert, les Mondiants étaient génés pour so baigner. « Je vous permols, Mendiant , dit-il, lrunis sortes de murs à l'entour mur en briques, mur en pierre, mur en bois (chiru) ». Suit une prescription relative du pavago dn fond (santhur), qui peut etre fait également en briques, en perro, ou on bois. La syanılanıkı (palı cındanuku), lait donc r" la rigole d'évacuation des eaux ménagiros qui parlant de la cuisine pou rejoindre lo ruisseau ; yo lo ruisseau lm-inemo, c'est-à-tue la franchéo creusée dans la rue au long des maisons La rigole domestique pouvait élre tout entière en bois, creuséo dans du bois plein ou formée de lattes asscinblórs, ou Otro revoluc de borsage pour cinpocher los terres d'être outraînées par l'eau, lo Japon contemporam montro oncoro partout, dans les grandes cités comme dans les villages, ces tranchées loisórs, fantôt à ciel ouvert, lantól converles avec des calles de pierre. Leur existence dans l'Inde ancienne est attestée par la Sukranili 1, 352
kuryān märgān pārsvakhūtin niryamarthai jalasya ca « Il faut faire, pour l'écoulement des caux, les condurles creusées sur les côtés (de la ruo) > M. Binode Boharı Dalt, à qui j'emprunte cette cilation, rapporto on outre dans son livre vraimont remarquablo. Town Planning in Ancient India, Calcutta, 1925 - un des meillours travaux publiós dans l'Inde au cours de ces dernières années - un passage d'un livre récont que je n'ai pas pu consulter directement, Town Planning in Ancient Decoun, par M Venkataram Ayyar, passage qui semble écrit à dosbain pour éclairer la question de la syandanıkā-candamkā. « As in other cities so also in Vanji the ditch encircled the walls of the city The water from the palace, public halls, and private residences fell into this dilch by means of a conduit sluice known as Tumhu. The conduit-pipe discharged the water of the city into the ditch near the entranco gate where it was covered ovor willı a stone culvert. By such a drainage system, the water used in private homes for domestic and bathing purposes, was conducted by pipes into the main conduct which poured its contents into the ditch Those who could afford the expense had separate baths specially constructed for them in such a manner that water might be filled in or lot out of such batlıs at their pleasure When they had finished bathing, they opened the outlet of the baths which emptied water into the drain which lod to the ditch outside ».
Observons encore que dans le récit correspondant on pali, Sumangala vilāsıni, éd.