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MAHAKARMA VIBHANGA
Taudeyaputro bahir gato 'bhut kenacid eva karaniyena. athāgacchac Chuko Māṇavas Taudeyaputraḥ. adrākṣit Suko Māṇavas Taudeya
descendit du matelas de son lit et alla en bas du seuil de la porte » T
Cht << I quitta la place où il était et s'en alla sous un siège de santal >> 旃檀座下,ce ce qui suppose une lecture candanıkāyām. La traduction du Sukasutra dans le Madhyama Agama Tok XII, 7, 16, a « Il descendit de sa litière et
s'en alla près du tas de bois ». Pourtant le mot syandaniku est connu par ailleurs: PW l'enregistre avec une référence au Rāmāyaṇa III, 53, 56 (de l'éd Gorresio 47, 45 de l'éd Bombay) Sita menace son ravisseur de la vengeance que Rāma saura tirer et compare dédaigneusement Ravana avec son époux: « Il y a entre toi et lui autant de différence qu'entre un ruisseau et l'Océan » (yad antaram syandanikasamudrayoh), syandanıkā doit donc désigner un tout petit cours d'eau. La trad. donnée par Cht << un siège de santal » atteste que certains mss avaient substitué à ce mot la forme candaniha que l'interprète n'a pas su comment traduire, mais ce mot candanikā, ignoré en sanscrit, est bien connu en pali Le Dict pali de la P. T S le rend par * a pool at the entrance of the village (usually, but not necessarily, dirty) et donne une longue série de références qui sont insuffisantes pour préciser le sens. Le mot est en général accolé à un autre mot, oligalla, qui est également obscur Pourtant un passage du Visuddhimagga p 343 est nettement en contradiction avec la trad. du Dict. pali; le texte énumère toutes les saletés et les ordures qui encombrent la porte de la maison. tam tam gehadvāram patvā macchadhoranamamsadhovana tanduladhovana khelasiṁghānika-sunakhasūkai avaccādīhi sammısānı kımıkulāni nīlamakkhıhaparıkınnāni oligallāni ceva candanıkaṭṭhānāni ca datthabbāni honti. «< En arrivant à la porte d'une maison ou d'une autre, la vue tombe fatalement sur les oligalla et les emplacements du candanıkā où les vers et les mouches se mêlent aux eaux de lavage du poisson, de la viande, du riz, avec les crachats et les morves, avec les crottes des chiens, des porcs, etc. ».
On peut serrer davantage le sens Et cependant par une étrange fatalité la plupart des textes palis donnés en référence n'ont pas de correspondants connus en chinois, et dans le cas bien rare où le texte correspondant existe en chinois les interprètes embarrassés semblent avoir laissé de côté le mot Dans le sutra Madhyama Agama Tok. XII, 7, 46a col 16 qui correspond au Latukikopama sutta du Majjhima Nikaya I, 448, et où reparat une énumération analogue à celle du Visuddhimagga ci-dessus, il semble bien que les caractères koou tou correspondent à candanikā, keou signifie « fosse, ngole ; la Mhvy 5126 et 6530 l'emploie pour traduire parukhā « fossé d'enceinte »; tou désigne un canal destiné à l'arrosage des champs - Dans le sutra du Samyukta Agama XIII, 3, 76a qui répond au Brahmanasutta de Samyutla V, 361, au cours d'une énumération analogue («< va droit devant toi, n'évite ni humeurs, ni précipice, ni troncs d'arbre, ni épines, ni candanikā, ni oḥigalla ») le chinois akien en regard de candanıkā, kien désigne un cours d'eau resserré, un ruisseau Dans le Vacchagotta sutta de l'Angultara I, 161, candanıkā et oligalla sont les endroits où on déverse les eaux de vaisselle et où grouille la vermine, le sutra correspondant se trouve dans les deux versions du Samyukta Tok. XIII, 2, 21 et 5, 84", mais les deux traducteurs se