Book Title: Bhattoji Diksita On Sphota Author(s): Johannes Bronkhorst Publisher: Johannes BronkhorstPage 31
________________ BHATTOJI DIKSITA ON SPHOTA 33 sudana p. 43 1.11-12: adhikam kaustubhakhandanad avase yam. Note however that Jagannātha frequently criticizes the Kaustubha in his Kucaniardini. Y E.g., Cakrapani, Praudhamanoramākhandana p. 7 1.19; p. 17 1.3; p. 19 1.19. 93 Cohn, 1962: 314 [486), with reference to Abul Fzl-i-Allami, Ain-i-Akbari vol. II, tr. H.S. Jarrett, 2nd edn., Calcutta 1949, pp. 169-170. 94 Bernier, p. 254: "La ville de Bénarès ... est l'École générale, et comme l'Athènes de tous les hindous des Indes, où les brahmanes et les religieux, qui sont ceux qui s'appliquent à l'étude, se rendent. Ils n'ont point de collèges et de classes ordonnées comme chez nous; cela me semble plus tenir de cette façon d'école des Anciens, les maîtres étant dispersés par la ville dans leurs maisons, et principalement dans les jardins des faubourgs, où les gros marchands les acceptent. De ces maîtres, les uns ont quatre disciples, les autres six ou sept, et les plus renommés douze ou quinze tout au plus, qui passent les dix et douze années avec eux. ... ils étudient doucement et sans beaucoup se tourmenter, en mangeant leur khichri ou mélange de legumes que les riches marchands leur font apprêter." P. 259: "... Bénarès, cette fameuse école de toute la gentilité des Indes". 9 Bernier (p. 259 f.): "Lorsque je descendais le long du Gange et que je passai par Bénarès ..., j'allai trouver le chef des Pandits, qui fait là sa demeure ordinaire. C'est un fakir ou religieux tellement renommé pour son savoir que Shah Jahan, tant pour sa science que pour complaire aux Rajas, lui fit pension de deux mille roupies, qui est environ mille écus. C'était un gros homme très bien fait et qu'on regardait avec plaisir. Pour tout vêtement il n'avait qu'une espèce d'écharpe blanche de soie qui était liée à l'entour de la ceinture et qui pendait jusqu'à mi-jambe, avec une autre écharpe rouge de soie assez large qu'il avait sur ses épaules comme un petit manteau. Je l'avais vu plusieurs fois à Delhi dans cette posture devant le roi dans l'assemblée de tous les Omrahs, et marcher par les rues tantôt à pied tantôt en palanquin. Je l'avais aussi vu et j'avais conversé plusieurs fois avec lui, parce que, pendant un an, il s'était toujours trouvé à notre conférence devant mon Agah, à qui il faisait la cour, afin qu'il lui fit redonner sa pension qu'Aurangzeb, parvenu à l'Empire, lui avait ôté pour paraître grand musulman. Dans la visite que je lui rendis à Bénarès, il me fit cent caresses, et me donna même la collation dans la bibliothèque de son université avec les six plus fameux Pandits de la ville." 96 He is followed in this respect by Pollock (2001: 407-408; forthcoming). 97 Cp. Gode, 1969: 71: "I could not ... produce direct and independent evidence in support of this identity." Upādhyāya (1994: 77 f.) yet takes it for granted that Gode's identification of Bernier's chef des Pandits is correct. 98 Gode (n.d.: 452 n. 1) refers to a paper by Dr. Qanungo ("Some sidelights on the character and court-life of Shah Jahan", Journal of Indian History, Madras, vol. 8, 1929, pp. 49 and 50) according to which: "Jagannātha Kalāwant was first given the title of Kaviraya and after some time that of Mahā Kavirāya." See further note 67, above. 99 Jagannatha appears to have composed a work called Jagadābharaṇa in honor of Dara Shikoh; Upadhyāya, 1994: 67-68. 100 According to Qanungo's article specified in note 98: "On the 22nd Rabi-us-Sani Jagannātha Kalāwant presented to the emperor 12 literary pieces composed in the name of His Majesty (Shah Jahan), who was so pleased that Jagannātha was weighed against silver and the whole amount of Rs. 4500 was presented to Jagannātha." Moreover: "Jagannātha (Kalāwant) headed the list of authors at the Mughal Court." 101 Cp. Sherring, 1868: 346-47: "One of the principal reasons that Benares is so famous is, that it was formerly the resort of large numbers of Brahmans, who, divided into schools and colleges, pursued the study of the ancient Sanskrit writings. At one time there were many hundreds of such establishments, in which thousands ofPage Navigation
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