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________________ texte du Gv. lit: aksayubuddhavansavyuho námu bodhisativasama. dhih, p. 157.11. Probablement myig-bzan est une faute du scribe pour myr-zud (aksuya). (26) M. Imacda traduit: «Ensuite, après avoir traversé de nombreux pays, Rin-chen, fils des dieux, arriva au pays Rgyas-par 'gens-pa «Rempli largement au confin du continent Jambudvipa. La, le moine Reya-incho'i rgyal-mchan Etendard de l'océan» était plongé dans la concentration, faisant peu d'actions et ne bougeant pas. Ses émanations (rum-par phrul-pu) furent inconcevables: de tous les poils de son corps apparurent de nombreuses émanations de bodhisattva) (p. 66). Le texte tibétain lit: dellas iha-bu rin-chen lug Il yul-khams mun.po phur 'das-le Il yul myin 'dzarn-glin 'go 'gems-pu' ll rgyas-par gemis.pur der pliyin-nas II dge-slon rgya-misho'i rgyal-mishan-te / tinmedzin-la stoms-par žugs Il byed-pur run-zin myi s. yo-bar // rnampur 'phrul-bu bsum myi-'khyab Il de'i ba-spu thams-cad nus Il byun. chub sems-pa' mam-thar nas // 'phrul-pa man.po ruburu 'byed // : «EnSuite, après avoir traversé de nombreux pays, Rin-Chen, fils des dieux, arriva a Rgyas-par 'gems-pa, le couvre-chef (?) du pays Jambudvipu (cf. Gv. 68.9: milasphurarum jambüdvipusirsam; tib. 'dzam-buli glin. si mgogebs-pus rgyus-par 'gens-pu zes bya-ba, 123b1-2). Le moine Roya-mtsho'i rgyal-mtshan était entré en concentration samadhisamupanna, p. 68.10), faisant peu d'actions et ne bougeant pas (aninja. manu, amunyamana, p. 68.10; tib, mi-g yo la byed-pa med, p. 123b3). Les miracles (qu'il effectua) étaient inconcevables (acintyena samadhi. vikurvitena vikurvamána, p. 68.11). De tous ses poils il répandit des miracles de délivrance de bodhisattva (bodhisalivavimoksavikurvita, p.68.14; tib, byan-chub sems-dpa'i ram-par thar-pas ram-pur 'phrulpu, p. 123b5-6). La traduction de manyare par byed n'est pas usuelle. Le texte sanskrit est sans doute correct car l'association d'injure et manyate est courante, cf. Edgerton, Buddhist Hybrid Sanskrit Dictio. rury s.v. manyand. Plus loin M. Imaeda traduit: «De chaque membre de son corps apparurent toutes sortes d'êtres à savoir: marchands (vaisya) ... Empereurs (cukruvartin, 'khor-los sgyur-ba'i rgyal.po) ... Mahabrahma (chans.pa chen-po) et bodhisattva et autres avec leurs propres vertus et leur entourage. De même il fit sortir de chaque poil une lumière formant en cercle un filet. Rin-chen vit ainsi toutes les sortes de vertus (de Rgya-mcho'i rgyal-mchan)» (p. 66). D'après M. Imaeda entre Empereurs et Mahábrahma le texte porte à cet endroit zlu-ba mait-po. Il dit que cette expression ne convient pas du tout à ce passage. En fait, dans le Gandavyuha-sútra, nous trouvons cette expression dans un passage plus avancé du texte (p. 151-4-7); elle veut exprimer le nombre élevé des émanations du Buddha. Le texte du Gv, mentionne les cakravartin (p. 71.4), les süryamandala (p.71.20). les fasánkakaya (p. 72.5) et Mahabrahmana (p. 72.8). La version tibetaine du passage sanskrit qui concerne les Susankakdyu est le suivant: smin-mishams-kyi mdzod-spu nas zla-bu man-po sans-rgyus-kyi zin grans-med-pa'i rdul Sin-l phra-ba sned byun-nas (p. 128b7 = p. 151-4. 7). Donc ce pussage qu'indique M. Imaeda n'exprime pas le nombre élevé des émanations du Buddha mais dit que les fusunkakdya sont aussi nombreux que les atomes de poussière de pays de Buddha innombrables, cf. Gv. p.72.5: bhruvivurúnturad úrnakosad asumkhyeyabuddhaksetraparamánurajahsuman fasankakayan niscuritvd. La fin du texte tibétain traduit ci-dessus par M. Imaeda lit: bu-spu sgo'i 'od-gzergyi Il dra-ba'i dkyil-'khor thums-fad las Il yon-tun sha-lshogs de mihon. bas ll : «il vit toutes sortes de qualités (sortir) du cercle du filet de lumière de la porte du poil (romamukharasmijalamandalát, p. 76.7). Plus loin M. Imaeda traduit: «Moi, Rgya-mcho'i rgyal-mchan, com. me j'ai obtenu la concentration de la Porte de l'océan pur et univer. sel», je n'ai pas d'obstacle pour les pratiques de ce monde» (p. 67). Le texte tibétain lit: rgya-mtsho'i rgyal-mishan bdag-gis ni Il ram-par dag-pa'i rgyun Ses-le Il 'jigs-rten spyod-pa thogs.pa myed Il : Moi, Rgya-mcho'i rgyal-mchan, je sais (la concentration nommée) Ornement de pureté (cf. Gv. 77.13: samadhih samantamukhavifuddhivyú. ho náma). Il n'y pas d'obstacle pour les pratiques du monde. Il faut certainement corriger rgyun en rgyan (vyúha). Dans la version tibétai. ne du Gv. thogs.pa med correspond à sanskrit adhisthana (p. 77.17-26; tib. pp. 137a2 - 137b2). Peut-être le texte original lisait asangara au lieu d'adhisthana. Plus loin M. Imaeda traduit: «Il a dissipe toutes les souffrances de la maladie (causée par les trois poisons. Il a enseigné la loi de la naissance et de la mort» (p. 67). Le texte tibétain lit: dug-gsum nad-gyi grun. ba kuni Il skye-si chos-kyi phyi-mo sten II. Ce passage fait purtie de la dernière section de II (26). Celle-ci n'est plus basée sur le texte du Gandavyuha, et nous signulons ce passage seulement pour attirer l'ut. tention sur l'expression phyi-mo que M. Imaeda a omis dans sa traduc. tion. Phyi-mo a le sens de base, texte original, cf. le dictionnaire de Chos-grags s.v. et la note de M. Lokesh Chandra, 11/ 3 (1959), p. 182.
SR No.269530
Book TitleLe Gandavyuha Et La Loi De La Naissance Et De La Mort
Original Sutra AuthorN/A
AuthorJ W De Jong
PublisherJ W De Jong
Publication Year
Total Pages10
LanguageEnglish
ClassificationArticle
File Size2 MB
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