Book Title: Des Etudes Bouddhiques En Europe
Author(s): Jacques May
Publisher: Jacques May
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Page #1 -------------------------------------------------------------------------- ________________ *** NOTES SUR L'ETAT ACTUEL DES ETUDES BOUDDHIQUES EN EUROPE par JACQUES MAY MM. les éditeurs des Miscellanea Indologica Kiotiensia ont bien voulu me demander une contribution à la présente livraison. J'en suis honoré et les en remercie, mais je ne me sens guère à la hauteur de la tâche : ces notes ne sauraient prétendre être exhaustives, puisque l'auteur lui-même, absorbé par des occupations professionnelles fort éloignées de son domaine de recherches, à quelque peu perdu le contact avec les bouddhisants européens au cours de ces dernières années. De Scandinavie, peu de nouvelles récentes. La publication de la Saddaniti se continue après la mort de son éditeur, le professeur Helmer Smith, qui y travaillait depuis vingt-cinq ans (1). Un élève de Helmer Smith, M. Nils Simonsson, a soutenu à Upsal une thèse importante (2), où il examine la méthode des traducteurs tibétains en analysant diverses recensions du Saddharmapunda rika et du Suvarnaprabhāsasūtra; la thèse n'est que le premier tome d'une suite que nous promet l'auteur. A Copenhague, M. Erik Haarh poursuit ses travaux sur l'histoire des éditions du Canon tibétain, qui avaient déjà fait l'objet d'une communication au Congrès de Cambride Ren 1954 ; il est sans doute le meilleur connaisseur en Europe de cette question compliquée. La publication du Critical Pali Dictionary, interrompue depuis 1948, a repris dès 1960 (3). L'Angleterre possède un tibétologue de grande valeur en la personne de M. David Snellgrove, actuellement Reader à la School of Oriental Studies. Spécialiste du tibétain, excellent sanscritiste, travailleur brillant, rapide et solide, M. Snellgrove a donné une belle édition du Hevajratantra (4). Des voyages dans les hautes vallées du Népal, religieusement et linguistiquement tributaires du Tibet, comme on sait, lui permettent d'amasser une documentation neuve sur l'état présent du Bouddhisme dans ces régions (5, 6). Page #2 -------------------------------------------------------------------------- ________________ 2 1 KI M. John Brough, professeur de sanscrit à l'Université de Londres et directeur du Department of India, Pakistan and Ceylon à la SOAS, vient de sortir une édition abondamment commentée d'un Dharmapada sanscrit (7) De sa retraite du Dorset, M. Edward Conze poursuit ses travaux sur les Prajñāpāramità dans des conditions difficiles; il n'en a pas moins publié récemment trois ouvrages destinés aux spécialistes (8, 9, 10). The Prajñāpāramitā Literature résume trente années de recherches sur la chronologie et le développement de la littérature de "suprême sapience". Les deux autres ouvrages sont des traductions. L'auteur n'a pas hésité à pratiquer à bon escient des coupures dans des textes immensément répétitifs et qu'il connaît mieux que personne. La traduction de l'Aşțasāhasrikā, à la fois concise et poétique, présente, outre sa valeur scientifique, une incontestable valeur littéraire, surtout dans l'épisode final de la quête de Sadāprarudita. L'autre traduction, assez curieusement conçue, se fonde principalement sur la Pañcavimśatisähasrikā, mais aussi sur la Satasāhasrikā et l'Aştādaśasāhasrikā; sans doute la grande homogénéité des textes autorise-t-elle des contaminations de cette espèce. Sous la direction de M. David Friedman, Lecturer in Indian Philosophy à la SOAS, M. Richard Robinson, de Toronto (Canada), a présenté à l'Université de Londres une thèse considérable sur la pensée de Sêng-chao, un des principaux philosophes du Mādhyamika chinois. Soutenue sur exemplaire dactylographié, elle est en cours d'impression (11). Un article avant-coureur avait paru dans la revue de l'Université de Hawaii, Philosophy East and West (12). M. Robinson étudie de près la logique de Sêng-chao et celle de Nāgärjuna, fait usage de la logique symbolique, traduit plusieurs documents en appendice. Il enseigne actuellement à l'Université du Wisconsin, Madison, U.S.A. La Pali Text Society réimprime constamment textes et traductions du Vinayapiţaka et du Suttapițaka. En revanche, l'Abhidhammapițaka reste en panne. La Société publie en outre la Concordance to the Pali Canon; les premiers fascicules ont paru régulièrement de 1952 à 1957, puis on constate une interruption (13). Comme on le voit, le centre des études bouddhiques en Angleterre est à Londres, non pas à Oxford, ni à Cambridge où le professeur D. R. Shackleton Bailey se consacre de moins en moins à la philologie bouddhique, au profit de la littérature latine. Seul M. Conze travaille en province, un peu à l'écart; encore habitait-il la capitale jusqu'à l'année dernière. La bibliothèque de la School of Oriental Studies est la meilleure d'Europe pour les études bouddhiques et l'orientalisme en général ; elle est un peu dispersée dans le bâtiment de Page #3 -------------------------------------------------------------------------- ________________ L'ETAT ACTUEL DES ETUDES BOUDDHIQUES (J. MAY) 3 l'Ecole à cause de sa richesse même, mais sans comparaison avec les bibliothèques parisiennes dispersées aux quatre coins de la ville; elle peut être complétée, le cas échéant, par la bibliothèque de l'India Office et celle du British Museum; signalons en passant qu'il existe au British Museum une très agréable salle de lecture pour les orientalistes (Oriental Reading Room); enfin elle prête sans restriction des ouvrages à domicile. Les Pays-Bas maintiennent leur tradition orientaliste, où les études bouddhiques figurent en bonne place. La revue Indo-Iranian Journal, en plein essor, a accueilli plusieurs articles s'y rapportant. Son rédacteur en chef, M. J. W. de Jong, professeur à l'Université de Leyde, a publié récemment la biographie de Milarepa (14). M. E. Zürcher a soutenu à Utrecht une thèse sur l'expansion du bouddhisme en Chine. Cet ouvrage monumental, rédigé en anglais et paru en deux volumes, fera date pour l'histoire du bouddhisme chinois (15). En Allemagne occidentale, après la tourmente de la guerre, les centres d'étude se sont reformés. L'Université de Marburg a accueilli des bibliothèques berlinoises repliées qui sont devenues le noyau de la "Westdeutsche Bibliothek". Il s'y trouve des fonds orientalistes de quelque importance. C'est à Marburg également que le professeur Johannes Nobel poursuit ses travaux sur le Suvarnaprabhasasutra. A Goettingen, le professeur Waldschmidt continue la publication de textes sanscrits d'Asie centrale. A Hamburg, une école est en train de se former autour du professeur Alsdorf. De même à Bonn, autour du professeur Paul Hacker. Lors de mon activité comme bibliothécaire à l'Université de Lausanne, j'ai vu passer deux thèses de doctorat de l'Université de Bonn; je n'en ai malheureusement pas les références exactes: l'une traitait des significations du terme samkharu dans le canon pali; l'autre donnait la biographie de Nag dbań blo bzań chos Idan, dignitaire ecclésiastique tibétain de Pékin autour de 1700. En Autriche, le professeur Frauwallner travaille à Vienne, assez isolé. Il poursuit la publication de sa Geschichte der indischen Philosophie (16), et alimente à peu près à lui seul la Wiener Zeitschrift für die Kunde Süd- und Ostasiens (17), qu'il a créée, et où il a donné une brillante synthèse de ses recherches sur Dignaga (18). M. Hattori a donné dans la livraison précédente une revue exhaustive des publications de M. Frauwallner. Italie L'Istituto per il medio ed estremo Oriente, fondé par le professeur Tucci, est le centre européen le plus important, à l'heure actuelle, pour la Page #4 -------------------------------------------------------------------------- ________________ 1KA #I tibétologie. Il publie la "Serie Orientale Roma", qui a accueilli des éditions et traductions de textes bouddhiques, dues notamment à M. Edward Conze (19, 20) et au professeur Tucci lui-même (21). En France, M. Paul Demiéville est maintenant le doyen des orientalistes ; son autorité morale et scientifiyue est incontestée ; il s'occupe avant tout du Dhyāna chinois. Rappelons en passant l'extraordinaire vue synthétique, 'fruit d'une vie de travail, que M. Demiéville a donnée du bouddhisme chinois dans l'Inde classique. Mlle Marcelle Lalou assure pratiquement seule la rédaction de la Bibliographie bouddhique. On ne saurait assez souscrire à l'hommage que P. Demiéville, abandonnant pour une fois sa réserve coutumière, lui décernait naguère dans le Journal Asiatique : "ce parangon de compétence, ce phénix d'acribie, ce prodige de désintéressement et de ténacité, Marcelle Lalou” (je cite de mémoire). On peut dire que tout le travail des bouddhisants d'Europe est suspendu à la Bibliographie bouddhique. C'est notamment pour eux le meilleur moyen de connaître les publications japonaises, grâce à la collaboration de MM. les professeurs Yamaguchi et Nagao. Brillant rédacteur des chapitres de l'Inde classique sur le bouddhisme indien, M. Jean Filliozat, professeur au Collège de France, est surchargé de tâches administratives depuis qu'il a créé l'Institut français d'indologie à Pondichéry et repris la direction de l'Ecole française d'Extrême-Orient; il semble d'autre part s'éloigner des études bouddhiques au profit de la civilisation tamoule et des religions de l'Inde du sud. Cependant, le bouddhisme est bien représenté à la bibliothèque de l'Institut de Pondichéry; et grâce à sa proximité de Ceylan, l'Institut pourrait devenir une base pour l'étude du bouddhisme cinghalais. C'est en partant de Pondichéry que M. André Bareau, élève de MM. Filliozat et Demiéville, maintenant directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, est allé étudier sur place l'organisation du bouddhisme cinghalais ; les résultats de son enquête ont paru dans la collection des Publications de l'Institut français d'indologie (22). M. Bareau poursuit en outre ses travaux sur le bouddhisme ancien d'après les sources chinoises. M. Jacques Gernet, élève de M. Demiéville, et actuellement professeur à la Sorbonne, a publié une thèse (23) révélant une connaissance exceptionnelle de documents originaux difficiles à trouver, à consulter et à interpréter. Malheureusement pour le bouddhisme, M. Gernet se tourne de plus en plus vers l'économie pure. Page #5 -------------------------------------------------------------------------- ________________ L'ETAT ACTUEL DES ETUDES BOUDDHIQUES (J. MAY) Malgré son nom très anglo-saxon, Mlle Lilian Silburn appartient également à l'école de Paris; élève de MM. Louis Renou et Paul Mus, elle est maintenant directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études. Sa thèse de doctorat, soutenue dès 1948, n'a paru en librairie qu'en 1955 (24); elle contient des aperçus pénétrants sur la filiation des Brāhmaṇa au bouddhisme ancien et à la pensée bouddhique tardive, celle de Dignāga et de son école; on y retrouve l'enseignement de M. Paul Mus, et, à travers lui, celui de Sylvain Lévi. L'ouvrage est touffu; le signataire de ces lignes en a préparé pour la revue suisse Etudes asiatiques un compte rendu quelque peu développé, qui doit paraître incessamment. Les pays du domaine français apportent leur contribution à l'école de Paris, notamment pour les études mahāyānistes. En Belgique, à Louvain, M. le chanoine Etienne Lamotte continue la haute tradition inaugurée à Gand par La Vallée Poussin. En plus de ses deux ouvrages monumentaux en cours de publication, la traduction du Mahāprajñāpāramitāśāstra et l'Histoire du bouddhisme indien (25, 26), M. Lamotte traduit actuellement le Vimalakirtinirdeśasūtra, "le plus beau texte du Grand Véhicule", estime-t-il; la traduction doit sortir cet automne, et sera peut-être accompagnée de l'édition de la version tibétaine. M. Lamotte s'occupe également de l'Avatamsakasūtra. Un de ses jeunes élèves, M. Hubert Durt, est en séjour à Kyoto ; c'est à lui que je dois ces renseignements, et je suis heureux de l'en remercier ici. M. Durt est spécialiste de l'histoire du bouddhisme ancien ; il a donné une communication au récent Congrès des orientalistes étrangers (27). En Suisse, une situation nouvelle se crée grâce à la présence de M. Constantin Regamey. Descendant d'une famille d'origine suisse émigrée en Russie depuis plus d'un siècle, puis passée en Pologne à la révolution russe, M. Regamey est de formation polonaise; élève de Jean Przyluski et de Stanislas Schayer, puis professeur à l'Université de Varsovie, sa carrière fut arrêtée par la guerre; finalement il dut quitter la Pologne devant l'avance russe, et se réfugia en Suisse, son pays d'origine, qui ne lui était guère plus qu'une terre d'exil. Les conditions des études orientalistes en général, en Suisse, étaient alors défavorables au maximum. Pas de tradition ; des bibliothèques indigentes (on y chercherait en vain une Mahāvyutpatti ou un Taisho); des ressources insuffisantes, l'instruction publique, y compris l'université, relevant non pas du gouvernement fédéral, mais des petites souverainetés cantonales, aux budgets trop faibles pour soutenir la recherche scientifique. Pourtant, une école se forme peu à peu autour Page #6 -------------------------------------------------------------------------- ________________ 17 # I de M. Regamey. L'un de ses élèves, M. Paul Horsch, plus spécialement indologue, est maintenant privat-docent à l'Université de Zurich, où existe depuis quelques années une chaire de chinois ; on espère que ce précédent facilitera la fondation d'une chaire d'indianisme. Un autre élève de M. Regamey, le Père Vincent Python, va sortir prochainement une édition-traduction de l'Upalipariprcchā, un des importants sūtra du Ratnakūța. Le signataire de ces lignes a traduit quelques chapitres de la Prasannapadā (28). M. Regamey lui-même prépare, en collaboration avec Mlle Lalou, une édition critique du Kõrandavyuha. Il s'est créé depuis quelques années, à l'imitation du Centre de Paris, un Fonds National suisse de la recherche scientifique, alimenté par le gouvernement fédéral. On se rend compte, en particulier dans les facultés de médecine et de sciences, que l'organisation actuelle de l'Université suisse est parfaitement périmée : par une conjonction inattendue, l'orientalisme va peut-être bénéficier de la refonte indispensable ; déjà, pour la première fois, un boursier du Fonds National a été envoyé en Orient pour y compléter sa formation. Après quelques années, M. Regamey a pu reprendre contact avec l'orientalisme polonais. Il s'agissait de publier un volume du Rocznik Orientalistyczny, la revue orientaliste polonaise, à la mémoire de Stanislas Schayer, Elève principal de Schayer, M. Regamey ne pouvait manquer d'y participer, et l'on trouvera un article de lui dans ce volume, le XXIe de la revue. Tous les pays d'Europe orientale fournissent un gros effort de développement culturel ; l'orientalisme y a aussi sa part, mais l'accent est mis sur la linguistique et l'archéologie plutôt que sur l'étude des religions et des philosophies. C'est le cas notamment en Union soviétique ; à la faveur du Congrès de Moscou, l'année dernière, M. Paul Demiéville a pu se rendre en Asie centrale et a été témoin des importantes fouilles entreprises. Répertoire bibliographique. (1) Aggavamsa. Saddaniti. Grammaire palie. Texte établi par Helmer Smith. T.I- . 1928- . Ont paru : les tomes I à V(1954). (2) Simonsson, Nils. Indo-tibetische Studien; die Methoden der tibetischen Uebersetzer, untersucht im Hinblick auf die Bedeutung ihrer Uebersetzungen für die Sanskritphilologie. I. Uppsala, Almqvist u. Wiksell, 1957. (3) Andersen, Smith and Hendriksen. Critical Pali Dictionary. Vol. I Copenhagen, 1924- Ont paru : Vol. I; Vol. II, fasc. 1. Page #7 -------------------------------------------------------------------------- ________________ L'ETAT ACTUEL DES ETUDES BOUDDHIQUES (J. MAY) (4) Hevajra Tantra. Tibetan and Sanskrit texts, complete translation, notes etc. A critical study. By D. L. Snellgrove. 2 vols. 1959. (5) Snellgrove, David. Buddhist Himalaya. Travels and studies in quest of the origin and nature of Tibetan religion. 1957. (6) Snellgrove, David. Himalayan pilgrimage. London, 1960. (7) Dharmapada, ed. by John Brough, with an introduction and commentary. London, 1960. (8) Conze, Edward. The Prajñāpāramitā Literature. The Hague, Mouton, 1960. (9) Astasāhasrikā Prajñāpāramitā. Translation. Calcutta, The Asiatic Society, 1958. (10) The Large Sūtra on Perfect Wisdom, with the divisions of the Abhisam ayālankāra. Part I. London, published for Oriental Studies Foundation Inc. by Luzac and Co., 1961. (11) Robinson, Richard. Thèse de doctorat (en cours d'impression). (12) Robinson, Richard. Mysticism and Logic in Sêng-chao's thought. Honolulu, 1958-1959. (Philosophy East and West, VIII, p. 99-120.) (13) Pāli Tipitakam Concordance. Being a Concordance in Pāli to The Three Baskets of Buddhist Scriptures in the Indian order of letters, listed by F. L. Woodward and others, arranged and edited by E. M. Hare. Vol. I. . London: published for the Pāli Text Society by Luzac & Co., Ltd., 1952 . Ont paru : Vol. I, Part 1-7; Vol. II, Part 8-10. (14) Mi la ras pa'i rnam thar, texte tibétain de la vie de Milarépa, édité par J. W. de Jong. The Hague, 1959. (Indo-Iranian Monographs, IV.) (15) Zürcher, E. The Buddhist Conquest of China. The spread and adaptation of Buddhism in early medieva) China. Leiden, 1959, 2 vol. (Sinica Leidensia, 11.) (16) Frauwallner, Erich. Geschichte der indischen Philosophie. Bd. I- . Salzburg, Ò. Müller, 1953- (Wort und Antwort, Bd. 6.) Ont paru : le vol. I (1953) et le vol. II (1956). Voir Hattori, Miscellanea, 1, 41. (17) Wiener Zeitschrift für die Kunde Süd- und Ostasiens. Bd. I u. ff. Wien, 1957 ff. Page #8 -------------------------------------------------------------------------- ________________ 1 F # I (18) Frauwallner, Erich, Dignaga, sein Werk und seine Entwicklung. (Wiener Zeitschrift..., Bd. 3, 1959.) (19) Abhisamayalankara. Translation and Sanskrit -Tibetan indices. By E. Conze. Rome, Ismeo, 1954. (Serie Orientale Roma, 6.) (20) Vajracchedika Prajnaparamita. Edited and translated, with introduction and glossary, by E. Conze. Rome, Ismeo, 1957. (Serie Orientale Roma, 13.) (21) Minor Buddhist Texts. Ed. by G. Tucci. Part I, II. Rome, Ismeo, 1956, 1958. (Serie Orientale Roma, 9.) * (22) Bareau, Andre. La vie et l'organisation des communautes bouddhiques modernes de Ceylan. Pondichery, Institut francais d'indologie, 1957. (Publications de l'Institut francais d'indologie, vol. 10.) (23) Gernet, Jacques. Les aspects economiques du bouddhisme dans la societe chinoise du Ve au XIe siecle. Saigon, EFEO, 1956. (Publications de l'EFEO, vol. 39.) (24) Silburn, Lilian. Instant et cause : le discontinu dans la pensee philoso phique de l'Inde. Paris, Vrin, 1955. (25) Le Traite de la grande vertu de sagesse de Nagarjuna (Mahaprajnapara. mitasastra). Par Etienne Lamotte. Traduction annotee. T. I- Louvain, 1944- (Bibliotheque du Museon, vol. 18.) Ont paru, comme on sait : le t. I (1944) et le t. II (1949). (26) Lamotte, Etienne. Histoire du bouddhisme indien. I. Des origines a l'ere Saka. Louvain, 1958. (Bibliotheque du Museon, vol. 43.) Voir Hattori, Miscellanea, 1, 45. (27) Durt, Hubert. Quelques problemes poses par l'introduction historique de la Samantapasadika. (28) Candrakirti. Prasannapada Madhyamakavitti. Douze chapitres traduits... par Jacques May. Paris, Adrien-Maisonneuve, 1959. (Collection Jean Przyluski, t. 2.) Voir Hattori, Miscellanea, I, 44. * Dans la meme serie vient de paraitre une nouvelle contribution de l'ecole italienne aux etudes mahayanistes : Dharmakirti. The Pramanavarttikam. The first chapter with the autocommentary. Text and critical notes, ed. by Raniero Gnoli. Rome, Ismeo, 1960. (Serie Orientale Roma, 23.)