________________ REVIEWS 219 le texte correspondant de l'autobiographie on trouve 'don-pa phyag-len ou la traduction mongole a ungsilya yosun qouli. Dans 94r7 et 18 jarliy joblel est rendu par M. Sagaster par "Ubereinstimmung' (pp. 255-256). Probablement il faut comprendre discussion' (cf. Kowalewski, p. 2411: 'deliberer, consulter') mais l'expression tibetaine, employee dans le texte original, m'echappe. P. 302, n. 1343: M. Sagaster etudie le mot phyag-mtshan. Le sens en est 'attribut', par exemple: vajra, clochette, etc. (cf. Chos-grags s.v. phyag-mtshan). P. 307, n. 1388: mthun-rkyen legs sbyar-te signifie 'reunissant tout le necessaire' (cf. Das s.v. mthun-pa'i rkyen). Il ne s'agit pas d'une 'gunstige Gelegenheit. Le Subud erike mentionne un grand nombre de textes qui sont souvent difficiles a identifier puisque le titre n'est donne qu'en abrege. Il faudrait de longues recherches pour arriver a une identification de tous ces textes. Pour completer quelque peu les indications, donnees par M. Sagaster, j'ajoute quelques remarques. Dans 24 v le texte ne mentionne pas le Bodhimargapradipa (note 409) mais le Lam-rim (Bodhi mor) de Tson-kha-pa et des guides pour le grand et petit Lam-rim (cf. note 1141). P. 187, n. 431: les seize vacuites sont expliquees dans la troisieme partie du sixieme chapitre du Madhyamakavatara. P. 188, n. 435: probablement il s'agit d'un commentaire (spyi-don) du premier sujet (padartha; skabs; uye) de l'Abhisamayalamkara. P. 192, n. 479: pour le bka'-gdams glegs-bam voir J. Bacot, "Titres et colophons d'ouvrages non canoniques tibetains", BEFEO, XLIV (1954), pp. 284-286. P. 197: le "Veranderungs-Leitfaden" est un ouvrage de Tson-kha-pa, cf. Tohoku, II, No. 5359: Rnam-ses gon-du 'pho-ba'i rgya-cher-bsad-pa, Gser-gyi sgo-'byed-pa. P. 202: pour le commentaire du vinaya Erdeni erike et l'ouvrage suivant voir Tohoku, II, nos. 5523 et 5525, P. 203: "Desgleichen disputierte er uber (die Werke des) Aryadeva und des Sems dpa' c'en po." Le texte correspondant de l'autobiographie a: 'phags-pa Lha dan Chab-mdo rje-drun dan // Sems-dpa' chen-po rnams la chos-'brel zus, "il demanda des enseignements religieux a Aryadeva, au seigneur Cham-mdo et a Sems-dpa' chenpo"; tib. chos-'brel est rendu en mongol par nom-un barildulya; 128v3 olan nom-i soyuryaluy-a correspond a chos-'brel byas dans l'autobiographie (215b2). C'est pourquoi je traduits chos-'brel (litteralement connection de Dharma') par 'enseignements religieux'. L'expression ne se trouve pas dans les dictionnaires tibetains a ma disposition. Aryadeva peut designer une de ses incarnations. Elles sont enumerees par Klon-rdol (op. cit., pp. 310-311). P. 206, n. 592: pour le Zus-lan nor-bu'i phren-ba voir Bacot, op. cit., p. 285; T'oung Pao, XLIII (1955), p. 312. P. 273, n. 1106: le Drimed'grel-ba est la Vimalaprabha, cf. P. Cordier, Catalogue du fonds tibetain, Ile partie (1909), p. 15. P. 299, n. 1315: il s'agit de l'Avadanakalpalata, un ouvrage dont les peintres tibetains se sont souvent inspires, cf. G. Tucci, Tibetan Painted Scrolls (Roma, 1949). Dans les textes, tibetains, cites dans les notes, il faut corriger les fautes suivantes : p. 29, n. 18, 1.4: kyen - gyen; p. 218, n. 679, 1.4: gan ba - gan bab, 1.5: ma'n-ma'an; p. 256, n. 990, 1.2: dnas - dans; p. 271, n. 1097, 1.2: na'n - na'an; p. 272, n. 1097, 1.1: ba'on - ba'an; 1.3: ran go - ran gi; 1.6: da la - na la; 1.12: sped - sbed; p. 280, n. 1156: ni sgrob - ni sgrol; p. 294, n. 1273, derniere ligne: 'Joms - 'joms; p. 298, n. 1307: gSun 'dus - gSan 'dus; p. 303, n. 1351, 1.2: gsal bo - gsal po; 1.3: gnad - gnad; p. 312, n. 1433: bu'n - bu'an. A propos des pre-incarnations du Can-skya khutukhtu, etudiees par M. Sagaster dans le premier appendice (pp. 337-342), il faut signaler qu'une liste se trouve aussi dans les oeuvres de Klon-rdol (op. cit., pp. 308-309). L'ouvrage de M. Sagaster est destine en premier lieu aux historiens comme il le souligne dans sa preface. Neanmoins, le bouddhologue y trouvera beaucoup a apprendre. C'est pourquoi il m'a paru interessant de l'etudier du point de vue des etudes bouddhiques. Il reste encore beaucoup a faire pour l'etude du lamaisme. Les mongolisants ne peuvent rendre de plus grands services a cet egard que, par l'etude et la